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Guillaume Peltier

Jeunesse et situation familiale

Guillaume Peltier grandit en banlieue parisienne dans une HLM de la porte de Vanves, au sein d'une famille de classe moyenne et de sensibilité de gauche ; son père est artisan plombier et sa mère laborantine. Il est étudiant en hypokhâgne au lycée Blomet (École normale catholique), puis en khâgne au lycée Lakanal à Sceaux (1995), puis à la Sorbonne (licence d'histoire en 1997 et maîtrise en 1998), avant de devenir professeur certifié d'histoire-géographie en septembre 1999. Il milite à l'UNI. Il est marié et est père de quatre enfants.

Carrière professionnelle

En juillet 1999, il est lauréat du CAPES. Il quitte ses engagements associatifs et politiques et est nommé professeur d’histoire-géographie au lycée public Philippe Lebon à Joinville, dans la Haute-Marne. En septembre 2000, il est nommé professeur à Épernay.

En octobre 2008, il crée sa propre EURL de communication politique, institutionnelle et d'entreprise baptisée Com1+ et dont les bureaux sont situés avenue de Grammont, à Tours. Cette société publie La Lettre de l'opinion, un magazine numérique bimensuel de décryptage des enquêtes d’opinion.

À partir d'avril 2011, Guillaume Peltier devient intervenant à l'université d'Orléans en master 2 pour un cours intitulé « Conseil politique et communication ».

Il est invité permanent de la chronique politique de Ruth Elkrief sur BFM TV et d'Olivier Galzi sur i>Télé depuis décembre 2011, Guillaume Peltier débat chaque semaine face à ses homologues du Parti socialiste. Chaque samedi, il affronte ainsi François Kalfon, spécialiste opinion du PS dans le cadre de l'émission le Match de l'opinion.

Le 3 juin 2014, une perquisition a lieu à son domicile de Neung-sur-Beuvron dans le cadre d'une enquête pour délit de favoritisme et prise illégale d'intérêts présumés et de soupçons de non-respect par la ville de Menton des règles d'attribution des marchés, dossier dans lequel Bygmalion (chacun aurait répondu à deux marchés semblables se situant juste en dessous du seuil de 15 000 euros, ce qui aurait obligé à une mise en concurrence) serait également impliquée,. Le 11 décembre 2014, il est placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête pour délit de favoritisme et prise illégale d'intérêts à la mairie de Menton. Aucune charge n’est retenue contre lui.

Carrière politique

1996-2000 : Front national de la jeunesse

Guillaume Peltier adhère en 1996 au Front national de la jeunesse (FNJ), mouvement de jeunesse du Front national. Sous la direction de Samuel Maréchal, père de Marion Maréchal-Le Pen, il est chargé de capter les jeunes catholiques traditionalistes courtisés par Bernard Antony. En 1997, il fonde avec Nicolas Bay, l'association Jeunesse Action Chrétienté, un mouvement proche de l'organisation Ichtus et qui se mobilise contre le PACS et l'euthanasie.

Guillaume Peltier quitte le Front national en août 1998, déclarant ne pas vouloir se rendre « complice » de la croisade antimégrétiste.

Après la scission entre Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret, Guillaume Peltier prend parti pour le second et assiste au congrès fondateur du MNR à Marignane,,. Il rentre dans la direction du MNJ, l'organisation de la jeunesse du parti mégrétiste, en compagnie de Philippe Schleiter. Il est également, pendant quelques mois en 2000, secrétaire général de l'Alliance avec les chrétiens en politique (ACEP), une association politique de laïcs chrétiens, d'esprit œcuménique, dont il a été exclu.

2001-2008 : Mouvement pour la France

En mai 2000, il se présente à Épernay, sur la liste divers droite conduite par Franck Leroy. Après avoir approché Charles Millon, il rencontre en 2000, Philippe de Villiers. Ce dernier le nomme responsable des jeunes du MPF en 2001.

Il se met alors en congé de l'Éducation nationale et devient permanent du MPF. Il est également nommé assistant parlementaire du député européen Thierry de La Perrière.

En 2002, après avoir obtenu 2,89 % des suffrages exprimés aux élections législatives dans la sixième circonscription de la Marne, il est condamné à un an d'inéligibilité par le Conseil constitutionnel qui avait été saisi par la Commission nationale des comptes de campagne.

En 2003, il devient secrétaire général du MPF et conduit la liste MPF dans la circonscription Massif central-Centre lors des élections européennes de 2004. Il recueille 6,62 % des voix et n'obtient aucun élu. Lors du référendum du 29 mai 2005, il est directeur de campagne du MPF et l'un des organisateurs du meeting du 21 mai qui réunit environ 5 000 personnes au Palais des sports de Paris.

En octobre 2005, Guillaume Peltier est nommé porte-parole de la campagne présidentielle de Philippe de Villiers.

En 2006, le trésorier du MPF, Bruno Georges, décide également de démissionner. Guillaume Peltier est très critique à l'égard de la politique de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, qu'il qualifie à cette époque d'imposteur. Se déclarant républicain, laïc et anticlérical, il affirme se battre « contre toutes les formes de communautarisme » et se sentir « plus proche des déclarations d'un Manuel Valls que des projets d'un Nicolas Sarkozy en la matière ».

Il est candidat aux élections législatives de 2007 dans la 1re circonscription d'Indre-et-Loire et obtient 5,92 % des voix. Selon Libération, Guillaume Peltier participe aux négociations avec Brice Hortefeux pour les accords UMP/MPF.

Lors de l'élection municipale de 2008 de Tours, il conduit une liste, qui s'oppose notamment à celles du maire sortant PS Jean Germain et de l'ancien ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres ; il recueille un score de 8,44 % des suffrages. Donnedieu de Vabres refusant une fusion de sa liste avec la sienne, il décide par mesure de rétorsion de ne pas appeler à voter pour Donnedieu de Vabres au deuxième tour ; en réaction, alors qu'il avait été investi candidat officiel UMP aux élections cantonales sur le canton de Tours-Val-du-Cher, l'UMP décide de présenter un autre candidat et il ne recueille que 21,87 % des voix, contre 54,68 % pour Gérard Gernot le candidat PS et 10,84 % pour Nourdine Tarkany, candidat officiel UMP-Nouveau Centre.

Il quitte en mai 2008 son poste de secrétaire général du MPF, et en juin son poste de porte-parole. Le 10 juillet 2008, La Nouvelle République du Centre-Ouest publie un article où Guillaume Peltier annonce que l'« histoire avec le MPF » est « finie ». Depuis 2009 : Union pour un mouvement populaire.

Depuis 2009 : Union pour un mouvement populaire

Le 25 juin 2009, est annoncée son adhésion à l'UMP[réf. nécessaire]. Cette adhésion ne fait pas l'unanimité au sein du parti présidentiel en Indre-et-Loire.

En juin 2010, il est nommé responsable de la communication de la fédération UMP d'Indre-et-Loire[réf. nécessaire].

Guillaume Peltier, investi candidat de l'UMP aux élections cantonales de 2011 dans le canton de Tours-Sud, est battu de justesse par le socialiste sortant, Claude-Pierre Chauveau, qui le devance de 55 voix (50,71 % contre 49,29%).

À partir de septembre 2011, il fait partie de la cellule Ripostes réunie autour de Brice Hortefeux pour défendre le bilan de Nicolas Sarkozy dans les médias dans la perspective de l'élection présidentielle de 2012.

Le 11 janvier 2012, Guillaume Peltier est nommé secrétaire national de l'UMP chargé des études d'opinion et des sondages,.

Le 28 janvier 2012, il est investi pour les élections législatives candidat UMP sur la première circonscription d'Indre-et-Loire et intègre quelques semaines plus tard l'équipe de porte-paroles du candidat UMP à la présidentielle, Nicolas Sarkozy. Ainsi, il rejoint Emmanuelle Mignon, conseillère stratégique de la campagne présidentielle, Guillaume Lambert, directeur de campagne, le conseiller Patrick Buisson, l'ex-sondeur Pierre Giacometti, Jean-Michel Goudard (ancien publicitaire d'Euro RSCG), mais aussi Henri Guaino et Franck Louvrier,.

À la suite de l'officialisation de la candidature de Nicolas Sarkozy, le 15 février 2012, le président sortant mobilise une équipe de portes-paroles autour de Nathalie Kosciusko-Morizet, que Guillaume Peltier intègre. Les médias le considèrent alors comme faisant partie de ceux qui comptent dans l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy. Très présent dans les médias il défend la stratégie et la ligne de campagne choisie par Nicolas Sarkozy, qui n'est « pas une stratégie droitière, mais une stratégie populaire » selon lui.

Il est battu aux législatives de 2012 par le candidat socialiste Jean-Patrick Gille à 58,20 % contre 41,80 %.

En juillet 2012, il lance le mouvement « La Droite forte » avec le conseiller régional d'Île-de-France Geoffroy Didier et dépose la marque « La Droite forte » en vue du congrès de l'UMP,. La motion arrive en tête avec 28 % des suffrages exprimés le 18 novembre 2012, devant la Droite sociale de Laurent Wauquiez et la France moderne et humaniste de Jean-Pierre Raffarin.

En février 2013, dans le cadre de la direction « partagée » entre Jean-François Copé et François Fillon, il devient vice-président de l’UMP au titre des mouvements, lors de la seconde vague de nomination après celle de janvier, en plus du vice-président délégué Luc Chatel, en poste depuis novembre 2012.

Il créé « la fête de la Violette », un rassemblement de militants, cadres et élus de l’UMP pour répondre à la « Fête de la rose du PS », et qui a lieu chaque premier week-end de juillet, en Sologne. Le 6 juillet 2013, pour sa première édition, 1500 militants sont réunis et sont présents Jean-François Copé (président de l’UMP), Brice Hortefeux ainsi que Bruno Le Maire comme invité d’honneur. Le 5 juillet 2014, pour sa deuxième édition, 2500 militants ont fait le déplacement, ainsi que Luc Chatel (président de l’UMP par interim), Brice Hortefeux, Frédéric Nihous ou encore Rachida Dati, invitée d’honneur.

Le 23 mars 2014, il est élu maire de Neung-sur-Beuvron (1 200 habitants) avec 61,85 % des voix. Le 18 avril 2014, il est élu président de la communauté de communes de la Sologne des Étangs (7 729 habitants), par 24 voix contre 3.

Le 21 janvier 2015, il est nommé, par le nouveau président de l'UMP Nicolas Sarkozy, secrétaire national fonctionnel aux fédérations professionnelles et coordonnateur adjoint des élections régionales.

Le 6 janvier 2016, il est nommé porte-parole des Républicains, en tandem avec Guillaume Larrivé, Valérie Debord et Brigitte Kuster.

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