Photo de Michèle Tabarot

Michèle Tabarot

Origines

Elle est la fille de Robert Tabarot, chevalier de l'ordre national du Mérite, qui fut un des dirigeants de l'OAS à Oran1, et ancien champion d’Afrique du Nord de boxe (surnommé « le Rocher »). Son frère Philippe Tabarot est vice-président du Conseil général des Alpes-Maritimes et conseiller municipal de Cannes. Son grand-oncle, Pierre Tabarot, fut, avec Edmond Auzas, à l'origine de la création d’Oran Républicain, journal d'obédience socialiste (qui servit de modèle au journal Alger Républicain).

Arrivée d'Algérie, la famille Tabarot s'exile à Alicante (Espagne) à l'indépendance de l'Algérie, et y demeure jusqu'en 1969, après l'amnistie des anciens de l'OAS.

Maire du Cannet

Michel Mouillot, maire de Cannes de 1989 à 1997, a favorisé l'implantation politique de Michèle Tabarot dans les Alpes-Maritimes. Il a aussi soutenu activement la candidature de son frère, Philippe Tabarot, à Cannes en 2008.

Michèle Tabarot est l'adjointe de Pierre Bachelet, maire RPR du Cannet de 1983 à 1995. Elle le bat aux élections municipales de 1995.

Depuis lors elle est réélue maire à chaque fois dès le premier tour, en 2001 sous l'étiquette démocrate-libérale, en 2008 sous l'étiquette UMP (64,96 % des voix), puis en 2014 sous l'étiquette UMP (50,45 % des voix).

Députée

Michèle Tabarot est une première fois candidate UDF-DL aux élections législatives de 1997 dans la 9e circonscription des Alpes-Maritimes, mais elle est battue dès le premier tour dans un contexte de la désunion de la droite.

Elle est élue députée le 16 juin 2002, pour la XIIe législature (2002-2007), dans la 9e circonscription des Alpes-Maritimes. Michèle Tabarot fait partie du groupe UMP, où, dans la logique de son antigaullisme elle s'y montre très active, notamment au sein du Groupe Parlementaire sur les Rapatriés (défendant par exemple, pour les anciens de l'OAS, la possibilité de récupérer des points retraites perdus pendant les périodes de clandestinité, mais également en étant très en pointe lors de la discussion de la controversée Loi de 2005 portant reconnaissance de la Nation en faveur des Français rapatriés). Elle y préside également le Groupe parlementaire d'étude sur l'adoption, qui mènera à des évolutions législatives en 2005-2006.

Elle est réélue, au premier tour, députée pour le XIIIe législature le 10 juin 2007 avec 53,13 % des voix devant André Aschieri, écologiste et maire de Mouans-Sartoux.

Elle est réélue députée le 17 juin 2012 et devient vice-présidente de la Commission des affaires culturelles et de l'éducation qu'elle présidait lors de la législature précédente. Lors du congrès de l'Union pour un mouvement populaire de 2012, elle est élue secrétaire générale du Parti, aux côtés du président élu mais « contesté » Jean-François Copé et du vice-président Luc Chatel. Elle est la première femme à accéder à ce poste depuis sa création, en 2002. Elle occupe cette fonction jusqu'en juin 2014.

Depuis septembre 2011, elle est présidente de l'ANDL (Association nationale pour la démocratie locale, qui organise la formation des élus UMP). Le 9 décembre 2014, Nicolas Sarkozy, élu président de l'UMP, la confirme dans cette dernière fonction8. En septembre 2015, elle est nommée conseillère politique de Nicolas Sarkozy.

Elle soutient Jean-François Copé pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016, dont elle est la directrice de campagne.

Nationale

Abrogation de la loi relative à la reconnaissance du 19 mars comme journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc

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