Photo de Jean-Vincent Placé

Jean-Vincent Placé

Jeunesse

Jean-Vincent Placé est originaire de Séoul, en Corée du Sud. Adopté sous forme plénière à l'âge de sept ans par une famille française, il est naturalisé en 1977. Il passe son enfance en Normandie. Son père adoptif est avocat, sa mère adoptive professeur de français.

Il poursuit ses études à l’université de Caen où il milite au sein de l'UNEF-ID. Il fréquente alors le Parti socialiste caennais, mais sans y adhérer. Très jeune il entre au Grand Orient de France et adhère au Mouvement des radicaux de gauche en 1992.

Après des études d'économie industrielle — il obtient une maîtrise d’économie — et de droit bancaire, il débute dans la vie professionnelle comme auditeur financier.

Vie privée

En couple avec Cécile Duflot quand elle devient secrétaire nationale des Verts en 2006, ils se séparent quelque temps plus tard. Ensuite, il partage la vie d'Éva Sas, députée EELV de la septième circonscription de l'Essonne, ils sont séparés depuis 2014. Il est le père d'une fille, née en novembre 2013.

Carrière politique

Il entre en politique en 1992 auprès de Michel Crépeau, député-maire de La Rochelle et président du groupe radical, citoyen et vert à l'Assemblée nationale dont il devient l'assistant parlementaire (1995-1999). Jean-Vincent Placé est élu au titre du Parti radical de gauche conseiller municipal d’opposition à Caen (1995-2001), sur la liste de gauche menée par Louis Mexandeau.

Après la mort de Michel Crépeau en 1999, il adhère aux Verts.

En 2001, il s'installe à Paris, où il rencontre Jean-Luc Bennahmias, alors secrétaire national des Verts, qui lui confie la direction du centre de formation des élus, le Cédis.

Il est d'abord membre du secrétariat exécutif des Verts d'Île-de-France en tant que délégué aux élections de 2002 à 2004. Il soutient la présentation de listes autonomes des Verts pour l'élection régionale de 2004, choix rejeté par l'assemblée générale régionale de novembre 2003. C'est néanmoins lui qui, en tant que délégué régional aux élections, est l'un des principaux négociateurs de l'accord régional Verts-PS.

Jean-Vincent Placé est élu conseiller régional en avril 2004 et est président du groupe des élus Verts au conseil régional d'Île-de-France. Depuis 2005, il est membre du comité des régions (CDR) de l'Union européenne, où il représente la Région Île-de-France. Aujourd'hui, il est membre des Commissions « ENVE » (environnement, changement climatique, énergie) et « CIVEX » (citoyenneté, gouvernance, affaires institutionnelles et extérieures). Il est également membre du groupe de contact sur la coopération entre le comité des régions et le congrès des pouvoirs locaux et régionaux du conseil de l'Europe. Ce groupe de contact est composé de six représentants politiques de chaque institution. Il examine des questions d'intérêt commun et assure une fonction de pilotage de la coopération globale entre les deux institutions.

Par respect des engagements politiques de la motion d'orientation du congrès des Verts de Bordeaux en décembre 2006, il contribue à faire rejeter la proposition d'accord entre le PS et les Verts[réf. nécessaire] malgré la proposition du PS de son investiture dans la 5e circonscription de l'Essonne. À la suite du rejet de l'accord proposé, il se présente en 2007 comme candidat écologiste autonome dans la 5e circonscription de l'Essonne lors de l'élection législative ; il est éliminé dès le 1er tour en réalisant 3,97 %.

En mars 2008, il figure en 5e position sur la liste de Paul Loridant, maire MRC sortant des Ulis.

Jean-Vincent Placé a été élu secrétaire national adjoint des Verts, délégué à l'organisation, aux régions, à la communication interne et aux relations extérieures lors du congrès des Verts à Lille en décembre 2008. Auprès de Cécile Duflot, il contribue à la réalisation du rassemblement Europe Écologie pour les européennes.

Il est depuis juin 2009 membre du bureau exécutif d'Europe Écologie. Il a négocié aux côtés de Pascal Durand, délégué national et porte-parole d’Europe Écologie, la constitution des listes régionales du rassemblement. Après le bon score de son parti aux élections européennes, il prône la constitution de listes autonomes au premier tour des élections régionales de 2010.

Il est le directeur de campagne de Cécile Duflot en Île-de-France (16,58 % au premier tour) et négocie la fusion d'entre deux tours en Île-de-France avec Jean-Paul Huchon et au niveau national avec Claude Bartolone. Il devient, le 26 mars 2010, deuxième vice-président de la région Île-de-France, chargé des transports et des mobilités et, à ce titre, vice-président du Syndicat des transports d'Île-de-France.

Après le congrès d'EELV de La Rochelle en juin 2011, il négocie l'accord législatif PS-EELV pour la présidentielle de 2012, en sa qualité de conseiller politique de la secrétaire nationale, en concluant notamment le volet programmatique avec Michel Sapin, représentant de François Hollande.

Il est élu sénateur aux élections sénatoriales de 2011 dans l'Essonne avec neuf autres élu(e)s écologistes. Il démissionne alors de la vice-présidence aux transports de la région Île-de-France, refusant de cumuler un mandat de parlementaire avec un exécutif local. Membre de la commission des Finances, il est désigné comme rapporteur spécial du budget de la sécurité (police-gendarmerie). Il est l'orateur du groupe pour les dossiers budgétaires, financiers et fiscaux. Le 10 janvier 2012, il devient président du premier groupe parlementaire écologiste de la République. Le mois suivant, Jean-Vincent Placé est condamné par le tribunal correctionnel de Paris à 500 euros d'amende et 1 500 euros de dommages et intérêts pour diffamation à l'encontre du député Christian Vanneste. Le tribunal estimant que, si Jean-Vincent Placé disposait d'éléments pour qualifier Christian Vanneste d'homophobe, il n'en disposait pas pour le qualifier de « raciste, voire antisémite ».

Dès novembre 2012, Jean-Vincent Placé s'affirme perplexe quant à la présence de ministres EELV au gouvernement tout en critiquant le « bilan bien maigre » des socialistes, six mois après leur arrivée au pouvoir.

En février 2014, il annonce qu'il figurera en 4e position sur la liste de Sonia Dahou, maire PS sortante des Ulis, lors de l'élection municipale , visant un siège à la communauté d'agglomération du Plateau de Saclay. Mais la liste est battue.

En avril 2014, il déclare avoir réglé 18 000 euros de PV impayés à la suite d'une centaine d'infractions routières commises sur la période 2004-2010 avec une voiture de fonction du conseil régional.

Le 1er octobre 2014, il présente sa candidature à la présidence du Sénat, mais dans la course au « plateau » ne recueille que 10 voix, c'est-à-dire les suffrages des seuls membres de son groupe politique.

En 2015, il publie un livre autobiographique Pourquoi pas moi ! qui fait un flop éditorial et est vendu à seulement quelques centaines d'exemplaires.

Après avoir dénoncé en décembre 2014, une dérive « gauchiste » d'EELV et regretté que le parti écologique soit devenu ce qu'il décrit comme « le parti des Roms et de la Palestine », il annonce le 28 août 2015 sur Europe 1, son départ d'EELV, qu'il qualifie d'« astre mort, [d']une structure morte qui donne aujourd'hui une vision caricaturale et politicienne de l'écologie », rejetant notamment la conclusion d'alliance entre EELV et le Front de gauche en vue des élections régionales de 2015 dans plusieurs régions de France (notamment le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, l'Auvergne-Rhône-Alpes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur). Quelques jours plus tard, il participe à la création de l'Union des démocrates et écologistes, un mouvement écologiste de centre gauche, renommé quelques jours plus tard, Écologistes !.

En novembre 2015, il est remplacé à la tête du groupe écologiste au Sénat par Corinne Bouchoux. Il est alors prévu qu'ils alternent la présidence du groupe tous les six mois jusqu'au renouvellement sénatorial de 2017.

Aucune proposition trouvée.

Contenu à venir...