Photo de Yves Jégo

Yves Jégo

Formation et carrière professionnelle

Titulaire d'une maîtrise de droit obtenue en 1983 et d'un DEA d'études politiques de l'Université Paris II Panthéon-Assas obtenu en 1985, Yves Jégo est consultant en ressources humaines (référence nécessaire). Parallèlement à son activité politique, il exerce diverses activités professionnelles :

  • de 1998 à 2002 il est directeur de développement du cabinet de ressources humaines Light Consultants, spécialisé dans le recrutement des collectivités territoriales ;
  • il cofonde en 2000 Timée Éditions avec Christophe Barge ;
  • il cofonde en 2008 Squan Éditions ;
  • en septembre 2010, il prête serment d'avocat au barreau de Paris au bénéfice de l'article 11 de la loi no 71-1130 du 31 décembre 1971. Il collabore au cabinet BCTG.

Carrière politique

Yves Jégo devient en 1986 chef de cabinet du maire de Montereau-Fault-Yonne Claude Eymard-Duvernay. À la suite du changement de majorité à la mairie en 1989, il devient conseiller municipal d'opposition et est nommé directeur du comité de développement économique de l'Essonne, dont le conseil général est dirigé par Xavier Dugoin (1989-1992). En 1992, il est nommé directeur de cabinet de Jean-François Mancel, président du conseil général de l'Oise, poste qu'il occupe jusqu'en 1998.

En 1995, il est élu maire de Montereau, succédant au socialiste Alain Drèze. En tant que maire, Yves Jégo a notamment engagé la rénovation du quartier de la ville haute, Surville, recourant à la démolition-reconstruction et à la réhabilitation-résidentialisation, grâce notamment à la participation importante de l'agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU). Il mène également une politique d'accession, que ce soit à la propriété (maisons à 15 € par jour), à la culture (pass musical au Conservatoire pour les enfants à 2 € par mois, sorties culturelles à 1 € par jour) ou aux loisirs (journées de vacances à la mer à 1 € par jour).

Au RPR, Yves Jégo est secrétaire national chargé des communes entre 1996 et 1997. En mars 1998, il est élu conseiller général RPR de Seine-et-Marne, dans le canton de Montereau-Fault-Yonne. L'élection est annulée par le Conseil d'État le 17 septembre 1999, à la suite d'un jugement du tribunal administratif de Melun du 20 octobre 1998 relatif à la saisine de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques qui frappe Yves Jégo d'inéligibilité aux fonctions de conseiller général.

Réputé alors être proche de Nicolas Sarkozy, il est élu député le 16 juin 2002, pour la XIIe législature (2002-2007), dans la troisième circonscription de Seine-et-Marne. Membre du groupe UMP à l'Assemblée nationale, il participe en 2002 à la réunion de relance du courant Debout la République, à tendance gaulliste et souverainiste, de Nicolas Dupont-Aignan : il est l'un de ses vice-présidents. Leurs interprétations du gaullisme étant sensiblement différentes, le rapprochement n’aura pas lieu[réf. souhaitée]. Il est nommé au Haut Conseil à l'intégration, poste qu'il occupe jusqu'en 2006.

Au sein de l'UMP, il est secrétaire national chargé des nouveaux adhérents entre décembre 2004 et 2007. Pendant la campagne de l'élection présidentielle française de 2007, Yves Jégo conseille Nicolas Sarkozy sur les dossiers liés à Internet.

Yves Jégo est réélu député de la 3e circonscription de Seine-et-Marne en juin 2007 face à Sami Naïr. À la suite de sa nomination dans le gouvernement Fillon comme secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer le 18 mars 2008, son suppléant Gérard Millet siège à l'Assemblée nationale.

Yves Jégo est nommé secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer dans le second gouvernement Fillon le 18 mars 2008.

Il s'oppose au président du conseil régional de La Réunion Paul Vergès à propos des crédits de la continuité territoriale. Il est critiqué par les membres de l'Observatoire des prix de la Réunion, selon qui les mesures prévues par le gouvernement n'amélioreront pas le pouvoir d'achat des Réunionnais.

Lors de la crise en Guadeloupe, en février 2009, alors qu'il avait assuré rester sur place tant que la situation ne serait pas revenue au calme, il est rappelé à Paris par François Fillon, chef du gouvernement.

Parallèlement, il a poursuivi le processus législatif engagé depuis 2008 (projet de loi déposé le 23 juillet 2008), concernant la loi pour le développement économique des outre-mer (LODEOM), définitivement adoptée le 13 mai 2009. Cette loi prévoit notamment la possibilité pour l'État de réglementer les prix de produits ou de familles de produits de première nécessité. Elle crée des "zones franches d'activités" à fortes réductions fiscales.

Le 23 juin 2009, il quitte le gouvernement, éviction qu'il attribue aux pressions du patronat béké. Il est prévenu de son départ moins d'une heure avant l'annonce du remaniement ministériel. Après son éviction du gouvernement, il choisit de retrouver son siège de député en bénéficiant du « paquet électoral », une loi votée en décembre 2008 permettant aux membres sortants du gouvernement de retrouver leur siège au Parlement français ou européen sans passer par une élection partielle. Gérard Millet redevient suppléant d'Yves Jégo.

Il adhère au Parti radical en juillet 2009 et en devient l'un des vice-présidents.

Engagé en faveur du « Produire en France », Yves Jégo a remis un rapport au Président de la République sur la mondialisation anonyme en mai 2010 qui préconise la création d’un label unique, le label Origine France Garantie. Il a pour but premier d'informer le consommateur sur l'origine française d'un produit. En insistant sur la différence entre la marque et l'origine, le label a aussi pour objet la défense et la valorisation des produits de fabrication française, des entreprises qui les produisent, des emplois français ainsi que la promotion de la « Marque France » dans un maximum de secteurs d'activité.

Candidat à l'investiture UMP pour la tête de liste aux élections régionales de 2010 face à Roger Karoutchi et Valérie Pécresse, il décide finalement de se retirer de la course pour ne pas « briser l'unité au sein de la majorité ». Rallié à Valérie Pécresse, il prend la tête de liste en Seine-et-Marne et est élu conseiller régional d'Île-de-France le 21 mars 2010. En vertu de la loi sur le cumul des mandats, M. Jégo avait un mois à la suite de son élection au conseil régional d'Île-de-France pour abandonner son mandat de député ou un de ses deux mandats locaux de maire et de conseiller régional. Le Front national ayant déposé un recours en annulation de l'élection régionale, il continue de cumuler ces trois mandats jusqu'à sa démission du Conseil régional en juillet 2011,.

Le 12 mai 2011, il quitte l'UMP pour « construire une force nouvelle avec Jean-Louis Borloo ». Il participe ainsi à la fondation de l'Alliance républicaine, écologiste et sociale dont il devient membre de la direction nationale.

Yves Jégo est un des neuf députés du groupe UMP à voter la proposition de loi du Parti socialiste visant à ouvrir le mariage aux couples de même sexe le 14 juin 2011.

En août 2011, il prend la tête d'une liste centriste pour les élections sénatoriales en Seine-et-Marne du 25 septembre 2011. La constitution de cette liste est critiquée par l'UMP qui lui reproche de faire le jeu de la gauche en divisant la droite. Son bras droit, membre de l'UMP, est ainsi suspendu de ses fonctions à l'UMP. En concurrence avec une autre liste centriste, celle menée par Gérard Ruffin du Nouveau Centre, la liste Jégo obtient 11,08 % des voix et aucun siège.

Le 6 novembre 2011, Yves Jégo, prenant acte de l'abandon de Jean-Louis Borloo dans la course à l'élection présidentielle de 2012, constate que l'« ARES est morte avant d'avoir vécu » et enjoint le Parti radical à « s'engager derrière Nicolas Sarkozy ».

En janvier 2012, Yves Jégo a annoncé son projet d'ouvrir dans son département un parc à thèmes consacré à Napoléon Bonaparte, qu'il prévoit d'inaugurer en 2017.

Le 17 juin 2012, Yves Jégo est réélu député de la 3e circonscription de Seine-et-Marne face à Patricia Inghelbrecht (Parti socialiste). Il rejoint le groupe parlementaire centriste de l'Union des démocrates et indépendants, créé par Jean-Louis Borloo le 26 juin 2012.

Le 12 février 2013, il est parmi les 4 députés sur 29 de l'Union des démocrates et indépendants à voter la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe à l'Assemblée nationale.

Le 21 octobre 2012, le parti UDI est créé et Yves Jégo en devient le délégué général.

En mars 2014, Yves Jégo devient directeur de la campagne des élections européennes pour l’UDI.

Le 23 mars 2014, il est réélu dès le premier tour maire de Montereau-Fault-Yonne avec 77 % des suffrages exprimés. Entre les deux tours, Yves Jégo plaide pour un front républicain et une « frontière infranchissable » avec le Front national.

Le 11 mai 2014, Yves Jégo dépose à l'Assemblée nationale une proposition de résolution pour accorder l'asile à Edward Snowden et le proclamer citoyen d'honneur,. Il souligne que « les révélations d'Edward Snowden ont montré que les collectes massives d'informations par l'Agence nationale de sécurité [...] dépassaient le cadre de la lutte nécessaire contre le terrorisme ou les autres risques géopolitiques » et précise que ce « lanceur d'alerte » a permis « d'informer le grand public de ces dérives, en plaçant l'intérêt général et l'éthique au-dessus de la raison d'État ».

Il démissionne le 25 juin 2014 de la présidence par intérim de l'UDI pour se présenter à l'élection interne, formant un tandem avec Chantal Jouanno ; ils terminent à la troisième place. Il est nommé 1er vice-président après l'élection de Jean-Christophe Lagarde au poste de président, le 13 novembre 2014.

Pendant l'été 2015, il lance avec l'ancien ministre de l'Économie socialiste Arnaud Montebourg « Les assises du produire en France ».

En septembre 2015, il annonce son ralliement à la candidature de Bruno Le Maire à la primaire de la droite et du centre prévue pour fin 2016.

Aucune proposition trouvée.

Contenu à venir...