Photo de Gérard Collomb

Gérard Collomb

Origines, études et débuts en politique

Gérard Collomb est le fils d'un ouvrier-métallurgiste et d'une femme de ménage, originaires de la région lyonnaise. Après une khâgne au lycée du Parc, puis des études supérieures à l'université, à Lyon, Gérard Collomb devient professeur agrégé de lettres classiques en 1970. Il enseigne dans plusieurs lycées de la région, notamment au lycée Jean-Perrin, dans le 9e arrondissement de Lyon et plusieurs années au lycée René-Cassin de Tarare. Dès la fin des années 1960, il participe à la refondation du Parti socialiste dans le Rhône. Il entre au conseil municipal de Lyon en 1977, puis est élu député en 1981, à l'âge de trente-quatre ans.

Il est nommé responsable au sein du Parti socialiste des relations avec les autres mouvements politiques et les syndicats, puis devient secrétaire national en 1986. Leader de l'opposition au sein du conseil municipal de Lyon, c'est lui qui mène l'opposition à Michel Noir quand celui-ci est élu maire en 1989. Nommé secrétaire national du Parti socialiste, délégué aux relations extérieures puis aux pays en voie de développement, Gérard Collomb participe à la création de la Fondation Jean-Jaurès, dont il devient secrétaire général dès sa création en 1992. Il sera aussi membre du Conseil économique et social et conseiller régional de la région Rhône-Alpes (de 1992 à 1999).

Il ne cache pas son appartenance, depuis 1989, au Grand Orient de France.

Carrière politique

Maire de Lyon et président de la Métropole de Lyon

Gérard Collomb est d'abord élu conseiller municipal de Lyon en 1977. Quatre ans plus tard, il est élu député de la deuxième circonscription du Rhône en battant le sortant Roger Fenech. Il est réélu en 1986 à l'occasion du scrutin proportionnel.

Initiateur de la gauche plurielle, sa liste remporte trois arrondissements aux élections municipales de 1995. Élu maire du 9e arrondissement, il intègre l'exécutif du Grand Lyon présidé par Raymond Barre.

En 1997, il est candidat aux élections législatives dans la première circonscription du Rhône face à la députée sortante Bernadette Isaac-Sibille. Il est battu au 2nd tour avec 48,69% des voix.

Il devient sénateur du Rhône en 1999 à la suite de la démission du sénateur Franck Sérusclat. Deux ans plus tard, alors qu'il est sénateur-maire du 9ème arrondissement de Lyon, il remporte les élections municipales de 2001 à Lyon contre Charles Millon et Jean-Michel Dubernard. Il devient maire le 25 mars et président du Grand Lyon. Au cours de son mandat, sont mis en place les Vélo'v et l'aménagement des nouvelles berges du Rhône.

En 2004, il est réélu sénateur du Rhône. Élu en juin 2005 président de la Commission coopération décentralisée du réseau mondial Cités et Gouvernements locaux unis, puis président de l'Agence mondiale de solidarité numérique en juillet 2005, il préside également la Commission des affaires européennes et internationales au sein de l'Association des maires de grandes villes de France. Élu en octobre 2006 à la présidence de l'Association des communautés urbaines de France, Gérard Collomb, préside également de novembre 2006 à novembre 2008 Eurocities, réseau qui fédère les 130 métropoles les plus importantes d'Europe.

Pragmatique, prônant une social-démocratie réformiste, Gérard Collomb a été au sein du Parti socialiste dans la mouvance de Dominique Strauss-Kahn avant de soutenir Ségolène Royal lors de la campagne de l'élection présidentielle de 2007.

Le 9 mars 2008, il est réélu maire de Lyon dès le premier tour en gagnant 6 arrondissements et en laissant son adversaire UMP Dominique Perben, ancien ministre, avec tout juste 30 % des voix.

Au congrès de Reims, qui s'est tenu du 14 au 16 novembre 2008, il mène, en tant que premier signataire et animateur de La ligne claire, la motion E.

Candidat putatif à la primaire socialiste de 2011, il a publié un essai politique en mars 2011 : Et si la France s'éveillait… (Plon). Finalement non-candidat, il soutient dans un premier temps Dominique Strauss-Kahn, puis apporte son soutien à la candidature de François Hollande en vue de l'élection présidentielle de 2012,, et fait partie de son équipe de campagne en tant que responsable pour les relations avec les entreprises et les grandes villes.

En dépit d'un contexte national particulièrement difficile, Gérard Collomb est réélu Maire de Lyon le 30 mars 2014 avec près de 16 points d'avance sur son adversaire UMP Michel Havard, battu dans son propre arrondissement. C'est à ce titre la plus large victoire d'un candidat socialiste dans les grandes villes de France pour cette édition 2014.

Le 16 avril 2014, il est largement réélu Président du Grand Lyon et de la future Métropole de Lyon dès le premier tour, avec 92 voix, contre 58 pour son adversaire UMP François-Noël Buffet.

En 2014, il est également réélu au Sénat.

Le 1er janvier 2015, il devient le premier président de la nouvelle Métropole de Lyon, collectivité de plein exercice qui fusionne la communauté urbaine du Grand Lyon et le conseil général sur le territoire du grand Lyon.

Aucune proposition trouvée.

Contenu à venir...