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Bruno Le Roux

Formation

Il grandit à Épinay-sur-Seine, commune de l’ouest de la Seine-Saint-Denis. Il est titulaire d'une maîtrise en sciences économiques, d'une maîtrise en gestion et d'un diplôme de troisième cycle en stratégie délivré par l'université Paris X-Nanterre.

Parcours politique

Bruno Le Roux est vice-président de la Mutuelle nationale des étudiants de France (MNEF) de 1988 à 1991.

Il commence sa carrière politique en 1989 lorsqu'il devient adjoint au maire socialiste d'Épinay-sur-Seine Gilbert Bonnemaison, chargé de la culture. Entre 1990 et 1992, Pierre Mauroy, alors premier secrétaire du Parti socialiste, le nomme directeur-adjoint de son cabinet. Il est alors également premier secrétaire de la fédération socialiste de la Seine-Saint-Denis. Il est élu conseiller général de la Seine-Saint-Denis en 1992, puis maire d’Épinay-sur-Seine en 1995. Ayant perdu les élections municipales de mars 2001, il reste conseiller municipal jusqu'aux élections de 2008.

En 1995, alors qu'il est membre du conseil national du Parti socialiste, il devient délégué national du PS chargé des questions de sécurité et de police à la demande de Lionel Jospin. Ses travaux en matière de sécurité de proximité inspirent le programme du futur Premier ministre en 1997.

Bruno Le Roux est élu député de la première circonscription de la Seine-Saint-Denis (incluant Épinay-sur-Seine) en juin 1997 avec l’arrivée de la Gauche plurielle au pouvoir.

Au printemps 2001, il est le rapporteur du projet de loi sur la « sécurité quotidienne » pour le Parti socialiste. Il a également travaillé sur le dossier de la Corse sur laquelle il a rendu un rapport. Il est auteur d'un ouvrage intitulé La Sécurité pour tous ; une exigence de justice sociale.

Bruno Le Roux s'est beaucoup investi dans la lutte contre les armes légères. En 1998, il est l'initiateur d'une proposition de loi visant à interdire la possession de toute arme à feu aux civils, exception faite des tireurs licenciés FFTir et des chasseurs disposant d'un permis de chasse, estimant dangereux les civils armés : « C'est quand on a autour de soi des civils armés qu'on est en insécurité.» Il a notamment travaillé sur les mesures du gouvernement Lionel Jospin pour renforcer le contrôle des armes détenues par les tireurs sportifs après la tuerie de Nanterre. En 2010 il corédige, avec deux députés de la majorité UMP: Claude Bodin et Jean-Luc Warsmann, la proposition de loi n° 2773. La maire de Saint-Ouen, Jacqueline Rouillon (DVG), admet d'ailleurs dans ses propos sur la fermeture de trois armureries dans sa ville que la proposition de loi sur laquelle travaille Bruno Le Roux va vers un durcissement de la législation sur la vente d'armes.

Coauteur avec Alain Warsmann (UMP) et Claude Bodin (UMP), il fait voter à l'unanimité sa proposition de Loi n°2773 sur le contrôle des armes, le 25 janvier 2011 tard dans la nuit, devant un hémicycle où siègent, seulement, 16 députés. Critiqué par des détenteurs légaux d'armes à feu, il s’en prend à eux lors d'une séance devant l'Assemblé nationale en les désignant comme des « fêlés de la gâchette ».

Il préside depuis 2000 la Fédération Léo-Lagrange, réseau d'associations d'éducation populaire dans le domaine de la culture, des loisirs et de la formation professionnelle.

Il est réélu député dans la même circonscription en juin 2002, en juin 2007 et en juin 2012. Il est candidat sur la liste « Une ambition nouvelle pour Saint-Ouen » aux élections municipales à Saint-Ouen en mars 2014. La liste arrive en troisième position au premier tour et se retire au profit de la liste menée par la maire Front de Gauche sortante Jacqueline Rouillon, laquelle est battue au second tour par l'UDI William Delannoy.

Il est élu président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale le 21 juin 2012. Il y défend les réformes libérales menées par le gouvernement prenant même appui sur la victoire de David Cameron aux élections britanniques de 2015 pour affirmer qu'elle apporteront le succès électoral au PS.

Figurant parmi les 89 personnalités européennes auxquelles la Russie a décidé d'interdire l'accès à son territoire en riposte aux sanctions européennes, il décrit comme « une honte pour le Parlement français » le voyage en juillet 2015 de dix parlementaires français en Crimée, territoire annexé par la Russie.

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