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Marylise Lebranchu

Études et enseignement

Elle est mariée et mère de trois enfants.

Elle fait des études d'histoire et de géographie. Titulaire d'une maîtrise d'aménagement du territoire obtenue à l'université de Rennes, elle entame sa carrière professionnelle comme chargée d'étude à la Société d'économie mixte du Nord-Finistère de 1973 à 1978, puis comme assistante parlementaire du député PS Marie Jacq de 1978 à 1993. Elle est intervenante dans les années 1990, à l'Institut de préparation à l'administration générale de Brest (IPAG Brest) tout comme François Cuillandre et Jean-Jacques Urvoas ainsi qu'à l'Institut de géoarchitecture au sein de l'université de Bretagne occidentale (UBO Brest).

Elle adhère au PSU en 1972, puis au PS en 1977. En 1993, elle participe avec Martine Aubry à la Fondation Agir contre l'exclusion (Face).

Carrière politique

Années 1990 et 2000 : maire et ministre du gouvernement Jospin

Après avoir été conseillère municipale entre 1983 et 1995, elle est élue maire de Morlaix, dans le Finistère en juin 1995. Elle reste deux ans à la tête de la commune bretonne avant d'être appelée à rejoindre le nouveau gouvernement de Lionel Jospin en 1997.

Tout d'abord secrétaire d'État aux PME, au commerce, à l'artisanat et à la consommation de 1997 à 2000, elle devient ensuite, ministre de la Justice de 2000 à 2002.

À la Justice, elle s'est tout particulièrement illustrée dans l'affaire des disparues de l'Yonne, pour laquelle elle avait reconnu, puis dénoncé les fautes de l'institution judiciaire, allant jusqu'à sanctionner quatre magistrats (sanctions annulées par le Conseil d'État pour trois d'entre eux). Elle avait aussi transmis un dossier de demande en révision du procès de Guillaume Seznec, permettant le réexamen de ce dossier. La commission de révision des condamnations pénales avait ainsi accepté de rouvrir le dossier, avant que la Cour de révision ne refuse le recours. L'ancienne ministre avait été très présente dans le suivi de cette affaire criminelle hors du commun[réf. nécessaire]. Enfin, elle publie la circulaire française du 6 juin 2001 relative à la durée des audiences, appelée depuis « Circulaire Lebranchu » dans le monde judiciaire.

Chargée de cours (à l'université de Bretagne occidentale – Institut de géoarchitecture de 1990 à 1997, puis comme vacataire), elle enseigne l'économie appliquée à l'aménagement du territoire.

En novembre 2006, elle apporte officiellement son soutien à la candidature de Dominique Strauss-Kahn à l'investiture socialiste pour la présidentielle de 2007, après avoir regretté le retrait de Lionel Jospin. Le 16 mars 2008, elle perd son fief morlaisien avec la défaite de Michel Le Goff aux municipales et aux cantonales.

Elle participe depuis 2000 aux travaux du club Réformer, groupe de réflexion politique avec Martine Aubry, Jean Le Garrec, François Lamy, Adeline Hazan.

Elle est également, entre 2004 et 2010, première vice-présidente du Conseil régional de Bretagne, chargée de la politique territoriale et du développement de la démocratie régionale.

1997 - 2012 : députée

Elle est élue députée dans la circonscription du Finistère, une première fois en 1997. À la suite de sa nomination au Gouvernement Jospin en 1997, c'est son suppléant, Yvon Abiven qui siège à l'Assemblée Nationale entre 1997 et 2002. Elle est réélue le 16 juin 2002 et le 17 juin 2007 pour un second et un troisième mandat à ce poste. Candidate du groupe socialiste pour la présidence de l'Assemblée nationale (battue par Bernard Accoyer par 314 voix contre 216 pour elle), elle devient, le 27 juin 2007 questeur, succédant ainsi à Didier Migaud, désigné, lui, pour présider la commission des Finances. Lors des élections législatives en juin 2012, elle est largement réélue dans la 4e circonscription du Finistère, avec 61,11 % des voix. À la suite de sa reconduction dans le gouvernement Ayrault II, le 21 juin 2012, elle laisse son fauteuil de député à son suppléant Gwenegan Bui dès le 22 juillet 2012.

Années 2010 : la FNESR et ministre des gouvernements Ayrault et Valls

Elle préside la Fédération nationale des élus socialistes et républicains entre juin 2010 et le 19 juin 2012, c'est le maire de Toulouse, Pierre Cohen qui lui succède.

Elle est membre du comité d’honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD). Elle entre dans le gouvernement Ayrault le 16 mai 2012 en tant que ministre de la Réforme de l’État, de la Décentralisation et de la Fonction publique.

Marylise Lebranchu étant reconduite au gouvernement, elle est chargée de s'occuper de la suppression du conseiller territorial. Elle annonce que les élections départementales et régionales seront repoussées en 2015, tandis que les municipales auront lieu en 2014. Elle indique aussi que le mode de scrutin aux régionales ne sera pas changé ; mais que le scrutin départemental sera revisité, estimant que « les « cantons n'existent plus en tant que tel et qu'il faut donc réfléchir à un nouveau mode d'élection ». Le 2 avril 2014, elle est reconduite dans le gouvernement Valls I en tant que ministre de la Décentralisation, de la Réforme de l'État et de la Fonction publique. Le 3 juin 2014, elle est nommée ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique. Le 21 février 2015, elle reçoit le prix Duguesclin de la société civile bretonne, « récompensant » la personnalité qui a le plus agi contre les intérêts de la Bretagne.

Lors de l'élection régionale de 2015 en Bretagne, elle figure en dernière place de la liste socialiste du Finistère.

François Hollande et Manuel Valls mettent fin à ses fonctions gouvernementales lors du remaniement du 11 février 2016.

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