Photo de Arnaud Montebourg

Arnaud Montebourg

Enfance, études et famille

Arnaud Montebourg est le fils de Michel Montebourg, né en 1933 dans la région d'Autun, fonctionnaire des impôts, et de Leïla Ould Cadi, née à Oran en 1939, universitaire, professeur d'espagnol et essayiste, issue par son père, Khermiche Ould Cadi, d'une famille kabyle de walis d'Algérie et par sa mère d'une famille normande. Son aïeul Ahmed Ould Cadi, agha de Frendah (Oran), qui combattit aux côtés de l'armée française lors de la conquête de l'Algérie, fut fait chevalier de la Légion d'honneur en 1842, officier en 1852, commandeur en 1860 puis grand officier dans cet ordre en 1867,.

Habitant de Fixin (Côte-d'Or), Arnaud Montebourg étudie au collège Marcelle-Pardé à Dijon, puis au lycée Stéphen-Liégeard à Brochon (Côte-d'Or) avant d'étudier le droit en 1980 à l'université de Dijon. C'est à cette époque qu'il milite au sein de l'Union nationale des étudiants de France et adhère au Parti socialiste. Il poursuit ses études à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, où il obtient sa licence de droit, puis entre à l'Institut d'études politiques de Paris ; il y tente le concours d'entrée de l'ENA, auquel il échoue. Un peu avant son service national, il adhère au club fabiusien « Espace 89 », animé par Thierry Mandon,.

Arnaud Montebourg fait son service militaire au sein de la classe 85/12 du 120e régiment du train à Fontainebleau, de décembre 1985 à décembre 1986. Ce régiment était réputé pour être un vivier de recrutement pour le ministère en main-d'œuvre diplômée et gratuite. En effet, au bout de deux mois, Montebourg est affecté à un standard téléphonique du 19e arrondissement de Paris, puis est employé dans un ministère pour rédiger les discours de remise de médailles et autres cérémonies d'un ministre,.

Il a épousé le 31 mai 1997, la veille du second tour des élections législatives qui le virent devenir député, en l'abbaye cistercienne de Valmagne, Hortense de Labriffe, née en 1968, fille du comte Antoine de Labriffe et de la comtesse, née Anne de Lacretelle. Elle a été collaboratrice d'Édouard Balladur et de Philippe Douste-Blazy. Elle est aujourd'hui déléguée générale de l'association des producteurs indépendants du cinéma français et secrétaire générale d'Uniciné. Ils ont deux enfants, Paul né en 2000 et Adèle née en 2002. Le couple s'est séparé en 2010,. En 2004, il acquiert une maison avec jardin à Montret.

Au début de 2010, la presse people révèle son concubinage avec la journaliste Audrey Pulvar, ancienne présentatrice sur France 3, sur la chaîne d'information en continu i>Télé et chroniqueuse d'On n'est pas couché pour la saison 2011/2012. À partir de l'été 2012, elle dirige le magazine Les Inrockuptibles et officie en tant que chroniqueuse sur la chaîne D8. La fin de leur relation est annoncée par une dépêche AFP le 18 novembre 2012.

Fin 2013, la presse people titre sur sa liaison avec l'actrice Elsa Zylberstein.

En septembre 2014, vingt jours après son départ du gouvernement Valls I, Paris Match revèle qu'Arnaud Montebourg est en couple avec Aurélie Filippetti, elle aussi ministre dans les gouvernements de Jean-Marc Ayrault et du premier gouvernement de Manuel Valls. L'ancienne ministre de la Culture donne naissance à leur fille, Jeanne, en septembre 2015. Cette dernière est grande prématurée, puisqu'elle nait deux mois avant terme. Elle est encore hospitalisée en octobre 2015,.

Carrière d'avocat

Arnaud Montebourg commence sa carrière professionnelle comme avocat à la Cour d'appel de Paris (en 1990). Il commence sa carrière auprès de Thierry Lévy. En 1992, il devient premier secrétaire de la conférence du stage des avocats de Paris.

Il a plaidé dans plusieurs affaires médiatiques :

  • en 1992, il plaide dans l'affaire du Carrefour du développement
  • en 1995, commis d'office, il défend Christian Didier, assassin de René Bousquet
  • en 1995, il assure la défense de Christine Villemin
  • en 1995, il assiste l'association de défense des contribuables parisiens
  • en 1996, il défend l'association de défense des contribuables du Doubs
  • en 1996, il défend l'affaire des « paumés de Marrakech ».

Carrière politique

Débuts en politique

Le 1er juin 1997, il est élu député de Saône-et-Loire pour le groupe socialiste. Son premier mandat est marqué par une volonté de rupture avec les pratiques de son prédécesseur et par une lutte appuyée contre les accords régionaux entre la droite et l'extrême-droite. Avec Vincent Peillon, il anime la mission parlementaire d'information sur le blanchiment des capitaux en Europe.

Farouche opposant à l'immunité du président de la République (en particulier vis-à-vis des affaires de malversation, affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris, financement occulte du RPR, affaire des marchés publics d'Île-de-France, affaire des HLM de Paris, etc.), il propose en 2001 une résolution du Parlement tendant au renvoi de Jacques Chirac, président de la République, devant la commission d'instruction de la Haute Cour de Justice, commission qui ne sera pas formée, entre autres après le refus du premier ministre d'alors, Lionel Jospin.

Il a été rapporteur de la commission d'enquête sur les tribunaux de commerce présidée par François Colcombet, député de l'Allier, et rapporteur de la mission anti-blanchiment de l'Assemblée nationale qui enquêta contre les paradis fiscaux en Europe, présidée par Vincent Peillon.

Réélu député en 2002 (face à Francis Szpiner), il a été vice-président de la commission des lois pendant cinq ans.

En 2002 et 2003, il cofonde, avec Vincent Peillon, Julien Dray et Benoît Hamon, le courant Nouveau Parti socialiste, qui recueillera 17 % des voix au congrès de Dijon du PS. À l'occasion de ce congrès, il est élu premier secrétaire fédéral de la fédération PS de Saône-et-Loire.

Parcours au sein du Parti socialiste

Pendant la campagne du référendum sur le « projet de traité établissant une Constitution pour l'Europe » (2004-2005), pourtant partisan du « non », il ne prendra pas part à la campagne, contrairement à la plupart des autres dirigeants socialistes tenants de cette position (Laurent Fabius, Jean-Luc Mélenchon, Henri Emmanuelli), respectant le résultat du référendum interne du Parti socialiste.

Partisan de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, il a exprimé le souhait de voir la Turquie intégrer l'Union européenne sous condition de respecter les critères de Copenhague lors d'un entretien paru dans le quotidien Le Parisien daté du 10 avril 2004. Il en est de même pour certains pays des Balkans comme la Bosnie-Herzégovine ou l'Albanie.

Lors du Congrès du Parti socialiste au Mans le 20 novembre 2005, il refuse la synthèse générale, car, selon lui, elle était effectuée à vil prix, et, en outre, elle ne comportait pas l'idée de VIe République, qui lui est chère. En désaccord sur le fond avec ses anciens camarades du NPS, notamment Vincent Peillon et Henri Emmanuelli, il estime que le NPS est mort.

Le samedi 10 décembre 2005, à Paris, Arnaud Montebourg et ses amis jugeant le Nouveau Parti socialiste (NPS) mort, créent, au cours d'une réunion en présence de quelque deux cents personnes, dont près d'une centaine de correspondants du nouveau mouvement, un courant d'idées au sein du PS nommé Rénover maintenant.

Fin février 2006, il est la seule personnalité du parti socialiste avec Laurent Fabius à réclamer clairement l'exclusion de Georges Frêche après les propos de ce dernier qualifiant des harkis de « sous-hommes ». De plus, il relie les dérives de M. Frêche à ce qu'il considère comme les effets pervers de la Ve République (aucun contre-pouvoir, barons locaux depuis des décennies).

Électron libre au sein des majorités internes successives du parti socialiste, il rejoint néanmoins la motion majoritaire à chaque congrès jusqu'en 2002. S'étant abstenu lors de l'adoption en bureau national du projet des socialistes pour 2007, il renonce, le 13 juillet 2006, à présenter sa candidature à l'investiture socialiste pour la candidature à l'élection présidentielle de 2007, faute d'obtenir les trente signatures nécessaires de membres du conseil national du PS.

Pour le congrès de Reims, en novembre 2008, il fait contribution commune avec Pierre Moscovici et Jean-Christophe Cambadélis sur la base du refus de la présidentialisation du parti et fusionne son courant Rénover maintenant avec Socialisme et démocratie. Lors du dépôt des motions, le 23 septembre, il apporte son soutien à Martine Aubry au côté de Jean-Christophe Cambadélis, pendant que Pierre Moscovici choisit de soutenir la motion de Bertrand Delanoë. Porte-parole de Ségolène Royal pour l'élection présidentielle de 2007

Le 24 juillet 2006, il apporte officiellement son soutien à la candidature de Ségolène Royal à l'investiture du parti socialiste pour la présidentielle de 2007.

Le 2 janvier 2007, Arnaud Montebourg fait paraître dans le journal Libération un article sur l'installation de Johnny Hallyday à Gstaad et, plus largement, sur le statut supposé de paradis fiscal de la Suisse et certains pays de l'Union européenne, avec l'approbation de Ségolène Royal. Le porte-parole de la candidate se refuse ensuite à tout commentaire à la presse suisse (notamment La Liberté), mais donne une interview en podcast sur Betapolitique, où il réaffirme sa position et la radicalise. L'attaque génère une forte émotion en Suisse et dans les pays incriminés, notamment au Luxembourg qui, par la voix de Luc Frieden, réaffirme sa politique bancaire et sa solidarité avec la Suisse. Le 4 janvier 2007, Micheline Calmy-Rey, présidente de la Confédération suisse, rappelle l'apport de la Suisse à la France et exige qu'on fasse preuve de respect pour sa souveraineté et son mode de taxation des résidents. L'affaire est, certes, comprise dans son contexte électoral, mais prend une résonance particulière si elle est mise en perspective avec les débats intervenant entre la Suisse et l'Union européenne au sujet des accords bilatéraux (fiscalité).

Porte-parole de Ségolène Royal, il présente sa démission le 18 janvier 2007 après avoir lancé une plaisanterie sur François Hollande (« Ségolène Royal n'a qu'un seul défaut. C'est son compagnon. ») mal perçue par Ségolène Royal. Royal préfère le suspendre symboliquement de sa fonction pendant un mois.

De député à président du conseil général de Saône-et-Loire

Il se retrouve en difficulté à l'issue du premier tour des législatives du 10 juin, rassemblant 41,37 % des voix contre 43,95 % pour l'ancien agent de la DGSE Arnaud Danjean. Lors d'une campagne mouvementée, il qualifie son adversaire de « barbouze en goguette » pendant un meeting à Saint-Rémy en présence de Ségolène Royal. Il réussit à remporter un troisième mandat d'une courte majorité (50,34 % des suffrages) dans une circonscription plutôt portée à droite avant sa première élection et qui a voté à 53,87 % en faveur de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle. Le soir de sa réélection, il fait cette déclaration : « Rien ne sera plus jamais comme avant au Parti socialiste ! Fini le temps des éléphants révolus et place aux jeunes lions ! ». Il confirme ainsi sa volonté d'apparaître comme leader du pôle des rénovateurs du Parti socialiste.

Le 27 juin 2007, il est nommé par Jean-Marc Ayrault premier vice-président du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche (SRC) de l'Assemblée nationale, chargé de la commission « prospective », directement chargé de répondre à Éric Besson, secrétaire d'État chargé de cette question. En juillet 2008, il est de nouveau candidat au poste de président de groupe.

Farouche opposant au projet de réforme de la carte judiciaire, il met en difficulté la ministre de la Justice, Rachida Dati, lors des séances de questions au gouvernement de l'Assemblée nationale, allant même jusqu'à la qualifier d'« aussi stupide que sa réforme » et « d'incompétente ». Virulent, il accuse Bernard Kouchner de ne jouer qu'un « tout petit rôle de figurant ».

Le 14 février 2008, il signe, avec seize autres personnalités politiques de tous bords, l'« Appel du 14 février » pour une vigilance républicaine lancé par l'hebdomadaire Marianne.

Lors du débat sur la réforme institutionnelle initiée par la majorité et Nicolas Sarkozy, il est le principal orateur du groupe SRC, et, au moment de justifier le vote contre de l'opposition au projet, dénonce un « programme d'accroissement général de la concentration des pouvoirs » en faveur du Président de la République et en défaveur du Parlement, et juge la réforme comme étant « une scandaleuse et triste occasion manquée devant l'histoire de notre pays ».

Jusqu'alors parmi les députés les plus actifs et présents à l'Assemblée nationale, Arnaud Montebourg est moins présent à partir de la mise en œuvre de la réforme institutionnelle de 2008, puis après sa déclaration de candidature à la primaire, en novembre 2010. Il n’a ainsi, à compter d'octobre 2010, assisté à aucune des 29 réunions du mercredi de la Commission des lois, et il écope d'une sanction financière (retenue sur les indemnités), et devient l'un des députés les moins actifs de l'Assemblée en 2011,. Arnaud Montebourg s'explique le jour même sur son blog, et justifie ses absences par sa campagne à la primaire, mais aussi par la réduction du poids politique du Parlement. Il annonce en 2009 sa volonté de choisir entre ses fonctions de député et de président du Conseil général. Il annoncera son choix quelques jours plus tard en décidant de cesser ses fonctions de député après 2012. Il soutient à cette occasion la candidature de Cécile Untermaier pour lui succéder comme député de la Bresse et du Val-de-Saône.

Farouche partisan, et praticien pendant 11 ans, du mandat unique, il décide fin 2007, après avoir consulté sur son blog ses administrés, de se présenter à l'élection cantonale de 2008 dans le canton de Montret, et ainsi de céder à la pratique du cumul des fonctions de député et de conseiller général.

Il est élu le 9 mars 2008 au premier tour, avec 54,59% de suffrages exprimés, puis président du Conseil général de Saône-et-Loire. Comme il l'avait annoncé et comme l'a souhaité François Hollande vis-à-vis de tous les ministres en termes de non cumul des mandats, il quitte ses fonctions de président du Conseil général pour redevenir simple conseiller général du canton de Montret.

« Troisième homme » de la primaire socialiste de 2011

Le 20 novembre 2010, dans son fief électoral de Frangy-en-Bresse, en Saône-et-Loire, il déclare être candidat aux primaires socialistes pour l'investiture à l'élection présidentielle de 2012.

Arnaud Montebourg a esquissé son programme dans son livre Des Idées et des Rêves. Il plaide notamment pour un « capitalisme coopératif », un système productif dans lequel la distinction entre capitalistes et travailleurs serait estompée. Les travailleurs seraient possesseurs des moyens de production.

Il est aussi l'un des premiers hommes politiques de son rang à préconiser la libération généralisée des données publiques (Open Data), afin de dynamiser la création d'applications d'intérêt économique, citoyen et pour la vie quotidienne en s'inspirant de l'Open Government Initiative lancée par le président des États-Unis, Barack Obama, dès le premier jour de sa présidence (20 janvier 2009).

Au printemps 2011, il publie un essai Votez pour la démondialisation !, qui développe ses propositions portant sur la démondialisation, à partir notamment des travaux du sociologue et député philippin Walden Bello. Autour de 17 propositions, Arnaud Montebourg, après avoir présenté les effets néfastes de la mondialisation et de ses causes, appelle à une conversion écologique et sociale du système productif et à une révolution industrielle verte. Il propose aussi le « démantèlement des agences de notation privées ».

Au soir du premier tour, le 9 octobre 2011, avec 17,19 % des voix, il crée la surprise en arrivant en troisième position, derrière François Hollande et Martine Aubry, devançant même Ségolène Royal, contrairement à ce que prévoyaient les sondages. Certains le considèrent comme l'arbitre du second tour. Il écrit une lettre ouverte à Martine Aubry et François Hollande pour permettre à ses partisans de choisir le candidat dont les idées sont les plus similaires aux siennes. Deux jours avant le second tour, il déclare finalement qu'il votera pour François Hollande sans donner de consigne de vote ; après avoir expliqué qu'il aurait voté pour Martine Aubry si « elle avait été en tête », il effectue une visite à Ris-Orangis en compagnie de François Hollande.

Ministre du Redressement productif puis de l'Économie, du Redressement productif et du Numérique

François Hollande élu président, un nouveau gouvernement est constitué le 16 mai 2012 autour du Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Le communiqué officiel ne fait plus mention de l'Industrie pour désigner le ministère placé sous la direction d'Arnaud Montebourg, mais utilise l'expression « ministère du Redressement productif ». L'économie, les finances et le commerce extérieur, de même que l'énergie, font l'objet de ministères indépendants. Le ministre du Redressement productif est assisté par la ministre déléguée Fleur Pellerin, chargée des petites et moyennes entreprises, de l'innovation et de l’économie numérique.

Lors du débat sur l'avenir de la sidérurgie lorraine, il souhaite nationaliser temporairement le site Arcelor Mittal de Florange, sur le modèle de ce qu'ont réalisé les États-Unis en 2009 lors de la nationalisation de General Motors pour se prémunir de l'endettement gigantesque d’ArcelorMittal. Face à la réticence de Jean-Marc Ayrault, il menace de démissionner sans parvenir à obtenir l'accord de François Hollande.

Soutenant le rapport Gallois en novembre 2012, il rompt avec son image de représentant de la gauche du PS : selon son proche Paul Alliès, « Il y a une confusion qui traîne : les batailles menées à l’intérieur du PS, primaire incluse, le placent à la gauche du parti. Entre Benoît Hamon et lui, ce serait du pareil au même… Or, de la VIe République à la réindustrialisation et la démondialisation, Montebourg est sur un créneau moderniste, avec quelques classiques républicains, mais pas sur le périmètre habituel de la gauche du PS (…) À la gauche du PS, on prône le primat du social sur l’économie. Arnaud fait l’inverse : pour lui, le social passe par l’économie ».

Après avoir prôné la démondialisation lors des primaires socialistes, le ministre cherche à relancer la production nationale par un discours volontariste sur la nécessité de consommer du « made in France » et sur les réussites innovantes françaises. Mi-septembre 2013, il présente avec François Hollande les 34 « plans » industriels d'avenir sur lesquels son ministère travaille depuis un an ; cette posture de « reconquête industrielle » se substituant à son rôle de « pompier » et de frondeur à l'égard des chefs d'entreprise.

Fin août 2013, il déclare ne pas souhaiter se présenter à un nouveau scrutin une fois sa fonction de ministre achevée, si ce n'est l'élection présidentielle.

En 2014, Arnaud Montebourg prête sa voix et ses traits au personnage d'un singe en marinière dans un épisode du dessin animé Silex and the City

Au début d'avril 2014, à la formation du gouvernement Manuel Valls, son portefeuille s'élargit à l'Économie, au Redressement productif et au Numérique.

Le même mois, il intervient dans les négociations entre General Electric (GE) et Alstom qui visent à l'intégration partielle ou totale du groupe français dans le groupe américain. Il énonce la vision de créer un « Airbus de l'énergie » au plan européen sans participation du groupe américain (qu'il compare a Boeing) et prend la démarche d'inviter directement le principal concurrent de GE, le groupe allemand Siemens, à faire une contre-offre. En plus, il se met à coordonner un support politique franco-allemand pour Siemens en contactant son homologue allemand, Sigmar Gabriel. Il n'hésite pas accuser publiquement le PDG d'Alstom, Patrick Kron d'être un menteur pour avoir commencé les négociations avec GE sans avoir consulté le gouvernement d'avance,. Cette ingérence dans une transaction de deux entreprises privées a provoqué des critiques, accusée de « colbertisme » dans la presse internationale. Plusieurs analystes financiers affirment qu'une fusion avec Siemens serait moins avantageuse pour Alstom et ses employés à cause du plus grand chevauchement des activités,,[réf. insuffisante]. L'alternative Siemens échoue, permettant la prise de contrôle par GE, mais Arnaud Montebourg fait entrer l'État au capital d'Alstom grâce à un accord pour le rachat des actions Bouygues. Contrairement aux promesses d'Arnaud Montebourg, assurant que le secteur nucléaire resterait sous contrôle français, le protocole d'accord approuvé par Emmanuel Macron en novembre et voté par l'assemblée générale, place sous la coupe du groupe américain les turbines produites par Alstom et de cette manière la maintenance des centrales françaises.

Mi-mai 2014, dans le cadre de ce dossier, Arnaud Montebourg participe à la publication d'un décret qui élargit le droit de veto de l'État sur les investissements étrangers en France dans les secteurs stratégiques. Ce décret, baptisé « décret Alstom »,, provoque de fortes réactions à l'étranger, notamment da la part de Vince Cable, ministre de l'Économie du Royaume-Uni, alors que Michel Barnier, commissaire européen chargé du Marché interne, le cautionne.

S'appuyant sur la promesse de campagne de François Hollande de renégocier le traité européen, Arnaud Montebourg regrette l'euro fort prôné par la Banque centrale européenne et souhaite, vainement, que celle-ci assouplisse sa politique monétaire et mène une relance de la croissance européenne.

Mais Arnaud Montebourg conteste la politique économique de François Hollande et Manuel Valls privilégiant une politique de l'offre et une réduction forte des déficits plutôt qu'un soutien à la croissance et aux ménages. Le 25 août 2014, après ses déclarations contre la politique économique du couple exécutif prononcées à la Fête de la rose de Frangy-en-Bresse, le Premier ministre Manuel Valls remet la démission du gouvernement au président de la République.

Après le gouvernement

Fin octobre 2014, il s'inscrit dans une école de commerce, l'INSEAD, afin de suivre une formation courte (4 semaines) de management avancé pour laquelle il sollicite une bourse d'études. Le 30 décembre 2014, il annonce son retrait de la vie politique. Du 16 au 26 février 2015, il est professeur invité en économie à l'université de Princeton, aux États-Unis. Le 19 mars 2015 il est nommé vice-président du conseil de surveillance de la chaîne d’ameublement Habitat. Le 26 mars, la société Talan annonce qu'Arnaud Montebourg siégera à son comité d'orientation stratégique.

Pendant l'été 2015, il lance avec le député UDI Yves Jégo « Les assises du produire en France ».

Début octobre 2015, il annonce son entrée au capital de New Wind, une start-up conceptrice d'éoliennes domestiques. Il injecte 56 000 euros au capital et devient président du conseil de surveillance.

Parti socialiste PS

Création d’un service de renseignement de proximité

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Parti socialiste PS

Diversifier l’entrée à l’ENA

L’entrée à l’école nationale d’administration sera réservée à des citoyens ayant déjà une expérience professionnelle avancée.

Parti socialiste PS

Abolir les privilèges des grands corps

Je défends l’abolition des privilèges des grands corps. Tel poste est réservé à un conseiller d’Etat, tel autre à un préfet, celui-ci à un inspecteur des finances. Je crois le moment venu d’abolir les privilèges, nous le ferons un 7 mai, même si ce ne sera pas tout à fait un 4 août.

Parti socialiste PS

Développer le numérique à l’école

Internet, pour moi, réhabilite la notion de coopération dans une société individualiste et ultra concurrentielle. Dans l’éducation, internet permet et donne le pouvoir à la multitude.

Parti socialiste PS

Généraliser le travail en petits groupes pour l’apprentissage des savoirs fondamentaux

Notre pays ne fait que reproduire et accentuer les inégalités. Nous allons devoir investir en dédoublant les petites classes pour l’apprentissage des savoirs fondamentaux. Les mêmes professeurs doivent suivre les mêmes enfants du CP au CE2.

Parti socialiste PS

Généraliser le dispositif plus de maîtres que de classes

Partout où cela est nécessaire nous devons généraliser ce dispositif et découper les classes en deux ou trois afin de consacrer davantage de temps aux écoliers qui en ont le plus besoin.

Parti socialiste PS

Un tuteur pour les élèves en difficulté

Je souhaite mobiliser les retraités de l’Education nationale pour que tout enfant en difficulté ait un adulte qui le suive, sous l’autorité de leur professeur.

Parti socialiste PS

Un même professeur des écoles pour les élèves du CP au CE2

Je propose de créer un « maître des savoirs fondamentaux » qui suive les élèves de classe en classe pendant ces trois années.

Parti socialiste PS

Valoriser la pédagogie de projets collectifs

Nous pourrions imaginer des solutions plus coopératives, plus collaboratives dans les stratégies pédagogiques. Nous pourrions imaginer qu’au lieu d’avoir des compétitions individuelles il y ait des projets collectifs. Voilà l’esprit dans lequel nous devons faire évoluer l’appareil éducatif.

Parti socialiste PS

Réformer le système de notation

Je suis pour la diversification des réussites, mais la réussite pour tous. Chacun peut. Un enfant en échec scolaire, s’il devient moyen c’est une victoire, un enfant bon qui devient excellent, c’est une victoire. La victoire, c’est que tous les enfants doivent être poussés le plus loin possible. Oui, il faudra imaginer d’autres systèmes d’évaluation. Nous en sommes capables et nous en avons un impérieux besoin.

Parti socialiste PS

Consolider et s’appuyer sur un bloc de réformateurs en face des pays conservateurs

Le bloc réformateur veut sortir de l’austérité, arrêter le dumping social à l’intérieur de l’Union européenne, construire une politique industrielle, organiser une relance keynésienne par les infrastructures et une augmentation des salaires dans tous les pays. C’est ma proposition : construire un bloc de réformateurs radicaux de l’UE en face des conservateurs allemands et de leurs alliés.

Parti socialiste PS

Création d’une mutuelle publique

36% des français ont renoncé aux soins l’année dernière. Je propose de créer une mutuelle de la sécurité sociale à prix modéré pour protéger les français qui ne peuvent bénéficier de la CMU et qui ne peuvent s’offrir des mutuelles privées, trop chères

Parti socialiste PS

Tarifs maximum sur les prothèses dentaires et soins courants.

La situation étant particulièrement grave en matière de tarifs dentaires, mais aussi de prothèses auditives, je propose d’établir un plafonnement légal des tarifs des actes prothétiques et des soins les plus courants.

Parti socialiste PS

Réformer le RSI

Le RSI décourage et détruit des entreprises. Je propose que l’Etat reprenne en main sa gestion pour redonner de l’oxygène aux entreprises notamment en indexant les prélèvements sur les revenus.

Parti socialiste PS

Orienter l’assurance vie des Français vers le financement des PME.

Je propose de diriger 10% des encours de l’assurance vie vers les PME car c’est là que se trouvent les emplois, le développement des territoires et la richesse de notre nation.

Parti socialiste PS

Développer le réseau fibre optique sur l’ensemble du territoire

Le télétravail et la fibre optique peuvent faire renaître la France désertifiée des campagnes. Ce serait là une bonne manière de libérer les Français.

Parti socialiste PS

Créer l’agence nationale de rénovation rurale, dotée de moyens renforcés

Je propose la naissance d’une Agence Nationale de Rénovation Rurale capable de rénover le foncier des villages, d’installer la fibre optique, d’installer les populations urbaines qui souhaitent travailler hors des villes en proposant des logements de qualité à des prix défiants toute concurrence.

Parti socialiste PS

Protéger les fleurons industriels français

Le projet sur lequel je veux rassembler ces pays, c’est la fin de l’austérité et la fin de la politique stupide qui interdit toute aide d’Etat et bâtir de nouveaux Airbus.

Parti socialiste PS

Abrogation de la loi Travail

J’abrogerai immédiatement la loi Travail. Je rétablirai la hiérarchie des normes afin que notre code du travail continue de prévaloir sur les accords négociés par les branches et les entreprises, sauf lorsque les accords apportent une protection supplémentaire aux salarié.e.s.

Parti socialiste PS

Open data : Rendre les données financières publiques

Je propose d’organiser de manière obligatoire la libération des données publiques, pour que les citoyens puissent s’emparer des enjeux financiers qui concernent leurs impôts.

Parti socialiste PS

Relocaliser les « data center » en Europe.

La capture de l’or numérique part à l’étranger et y est exploité : il faut relocaliser les data center en France.

Parti socialiste PS

Revoir les statuts des auto-entrepreneurs et des salariés des applications numériques.

A nous de faire émerger une société de travailleurs autonomes avec une protection sociale et un revenu décent. A nous de contribuer à la libération par le travail et non pas l’apparition d’un esclavage numérique qui transforme les entrepreneurs en serfs.

Parti socialiste PS

Relancer une politique d’investissements de 20 milliards d’euros dans les infrastructures

Mon programme de redécollage économique passe par le retour de l’investissement public. Il y a mille projets à financer dans les travaux publics en France qui relanceront l’activité des entreprises sur les territoires. J’ai proposé d’investir 20 milliards.

Parti socialiste PS

Grande loi de séparation bancaire et d’interdiction des activités spéculatives

Je veux libérer les Français du système bancaire qui s’est détourné de leurs besoins et du soutien à l’économie réelle. C’est la création de la banque d’encouragement au risque et c’est la loi de séparation bancaire qui a été manquée qu’il faudra reprendre avec amplification.

Parti socialiste PS

Nationaliser un établissement bancaire si besoin pour financer l’économie réelle

La nationalisation, qui peut être temporaire ou partielle, n’est pas un marqueur mais une possibilité que je me réserve. Elle n’est ni obligatoire ni interdite. Je considère que la souveraineté économique d’un Etat doit être supérieure aux intérêts du système bancaire et financier.

Parti socialiste PS

Créer une banque d’encouragement au risque pour les artisans, PME et startups

Je propose une banque d’encouragement au risque, pour faire ce que la BPI ne fait qu’au compte-goutte : le cautionnement du crédit et la mutualisation du crédit. Trop de petites entreprises meurent parce qu’elles n’ont pas accès au financement. 60.000 faillites par an, c’est le signe d’un pays qui va très mal.

Parti socialiste PS

Attribuer 80% des marchés publics aux PME implantées en France

Je propose également de réserver pendant une période de huit ans, le temps que la France se réindustrialise, 80 % des marchés publics des collectivités locales, de l’état, de ses hôpitaux, aux PME travaillant sur le sol national. Ce sont 80 milliards minimum de travail annuel pour l’appareil productif, et c’est le moyen de reconstituer ainsi la base industrielle du pays avec les impôts des français.

Parti socialiste PS

Utiliser le décret « Made in France » pour protéger les intérêts stratégiques de l’État

Je veux libérer les Français de la capture par les investisseurs étrangers de nos fleurons industriels en imposant le respect de la France et de ses intérêts, le maintien de ses centres de décision, de recherche, de ses emplois en France par l’extension du décret de protection que j’avais fait promulguer en 2014 à l’occasion de l’affaire Alstom et qui n’a jamais été utilisé depuis mon départ du gouvernement.

Parti socialiste PS

Refuser la ratification des traités transnationaux CETA et TAFTA

La France ne ratifiera plus les traités ultérieurs de libre-échange que la Commission européenne négocie en notre nom et dans notre dos. C’est la fin du TAFTA et du CETA.

Parti socialiste PS

Exercer un contrepoids patriotique au sein des grands groupes du CAC 40

Reprendre le contrôle du système économique, par exemple de nos grands groupes qui se font racheter et qui déménagent. Nous allons mobiliser les fonds de mutuelle et de retraite pour les faire entrer au capital de ces grandes entreprises et exercer une influence patriotique.

Parti socialiste PS

Micro-crédit de 5 à 10 000€ pour les jeunes

J’ai proposé de rendre obligatoire un “service national” pour chaque jeune homme ou jeune femme. En découlera pour chacun ce que j’appelle le “prêt d’honneur universel”. Une fois le service national dûment accompli, la Banque de France permettra à tout jeune de financer son projet : associatif, humanitaire, entrepreneurial… Le tout sous la forme d’un micro-crédit, entre 5 000 et 10 000 euros, avec des associations qui accompagnent la réalisation de ce micro-crédit. C’est un acte de confiance destiné à la jeunesse pour lui faire comprendre qu’on a besoin d’elle.

Parti socialiste PS

Augmenter le pouvoir d’achat des Français

Je propose une baisse de la CSG sur les catégories dont les revenus sont les plus faibles et de la rendre progressive. Pour une personne au SMIC, cette baisse représenterait un gain de pouvoir d’achat de 102 euros par mois.

Parti socialiste PS

Limiter les salaires des dirigeants de grandes entreprises

Je propose que quand un patron décide de s’augmenter de 5%, la condition, c’est qu’il augmente tous ses salariés de 5%.

Parti socialiste PS

Développement d’une union économique et politique entre les deux rives de la Méditerranée

Nos échanges économiques doivent beaucoup plus se développer. Il y a grande matière à les densifier. Nous devons travailler et investir ensemble en Europe et en Afrique ! Nous avons pour réussir cet atout que constituent les millions de personnes dont le cœur bat pour nos deux pays, un magnifique pont humain entre nos deux rives.

Parti socialiste PS

Refuser la ratification des traités transnationaux CETA et TAFTA

La France ne ratifiera plus les traités ultérieurs de libre-échange que la Commission européenne négocie en notre nom et dans notre dos. C’est la fin du TAFTA et du CETA.

Parti socialiste PS

Revoir la position de la France au sein de l’OTAN

L’OTAN s’est engagée dans des expéditions militaires aventureuses, qui ont envenimé la conflictualité entre le bloc occidental et le monde arabe, et ne nous a pas protégée contre le terrorisme djihadiste. Je désapprouve la vision des blocs en guerre civilisationnelle selon la théorie d’Huntington que les néoconservateurs ont imprimé à la doctrine de l’OTAN. Oui, la France doit se préparer à réviser ses positions sur sa présence dans le commandement intégré de l’OTAN.

Parti socialiste PS

Développement d’une union économique et politique entre les deux rives de la Méditerranée

Nos échanges économiques doivent beaucoup plus se développer. Il y a grande matière à les densifier. Nous devons travailler et investir ensemble en Europe et en Afrique ! Nous avons pour réussir cet atout que constituent les millions de personnes dont le cœur bat pour nos deux pays, un magnifique pont humain entre nos deux rives.

Parti socialiste PS

Création d’une mutuelle publique

36% des français ont renoncé aux soins l’année dernière. Je propose de créer une mutuelle de la sécurité sociale à prix modéré pour protéger les français qui ne peuvent bénéficier de la CMU et qui ne peuvent s’offrir des mutuelles privées, trop chères

Parti socialiste PS

Eradication des déserts médicaux

Je propose que l’on salarie des médecins et que la sécurité sociale crée des dispensaires publics en complément des maisons de santé déjà existantes lorsque les délais de prise en charge des patients sont trop longs.

Parti socialiste PS

Tarifs maximum sur les prothèses dentaires et soins courants.

La situation étant particulièrement grave en matière de tarifs dentaires, mais aussi de prothèses auditives, je propose d’établir un plafonnement légal des tarifs des actes prothétiques et des soins les plus courants.

Parti socialiste PS

Création de 5 000 postes hospitaliers

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Parti socialiste PS

Revoir la position de la France au sein de l’OTAN

L’OTAN s’est engagée dans des expéditions militaires aventureuses, qui ont envenimé la conflictualité entre le bloc occidental et le monde arabe, et ne nous a pas protégée contre le terrorisme djihadiste. Je désapprouve la vision des blocs en guerre civilisationnelle selon la théorie d’Huntington que les néoconservateurs ont imprimé à la doctrine de l’OTAN. Oui, la France doit se préparer à réviser ses positions sur sa présence dans le commandement intégré de l’OTAN.

Parti socialiste PS

Créer une police de proximité, au contact des Français, recruter et remettre des effectifs sur le terrain

La suppression de la police de proximité, c’est l’œuvre aussi de Monsieur Sarkozy, qui n’a pas été reconstituée. Je crois qu’il faudrait réinstaller les commissariats de police dans les quartiers sensibles de façon systématique pour avoir une présence policière permanente. C’est beaucoup de moyens mais c’est nécessaire.

Parti socialiste PS

Création d’un Parquet National Antiterroriste

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Parti socialiste PS

Revalorisation de la police judiciaire

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Parti socialiste PS

Instaurer une taxe carbone aux frontières de l’Europe, et à défaut, de la France

Donald Drump et les Chinois ne voudraient pas appliquer les accords de la COP21 ? L’Europe devrait alors organiser la taxe carbone aux frontières sur les importations de la « Chinamérique », ce « G2 » qui pollue et détruit la planète.

Parti socialiste PS

Investir 100 milliards d’euros pour la rénovation thermique et le développement des transports propres

Je propose que la Caisse des Dépôts et Consignations réalise un programme massif de rénovation thermique des bâtiments publics et privés pour 100 milliards d’euros sur 5 ans, financé par les emprunts de très long terme d’une durée de 50 ans.

Parti socialiste PS

Investir 20 milliards d’euros pour une relance écologique dans les territoires

Je lancerai également un plan de financement des 1000 projets d’infrastructures, actuellement non financés, que nous mettrons en œuvre avec les collectivités territoriales. Ce plan va relancer l’économie des territoires par le biais de la commande publique pour donner du travail aux PME, TPE et aux artisans qui sont enracinés dans les territoires.

Parti socialiste PS

Soutenir la fabrication coopérative d’énergie, au plus près du domicile

J’observe dans l’énergie à quel point les modèles d’autoproduction, d’autoconsommation, qu’ils soient individuels ou coopératifs ou collectifs, sont en train de transformer, à la maison, au bureau, à l’usine, la capacité de fabriquer de l’électricité pour soi-même ou pour son environnement immédiat, à un prix compétitif. C’est la fabrication décentralisée et coopérative de l’énergie comme un moyen de choisir son mode de vie, renouvelable, écologique et de proximité.

Parti socialiste PS

Opposition ferme à l’exploitation des gaz de schiste

Je suis opposé aux gazs de schiste dont les techniques d’exploitation polluent les sous-sols. Ma position est pragmatique : je souhaite d’abord remplacer les énergies fossiles par les énergies renouvelables.

Parti socialiste PS

Augmenter la part des énergies décarbonnées dans le mix énergétique français

Substituer les énergies propres, renouvelables, au carbone est une priorité planétaire, chacun doit donc prendre sa part d’effort. Il doit y avoir une mobilisation concrète de la société, où chaque activité humaine cherche à chasser son addiction au carbone. L’autoproduction décentralisée est le modèle à venir.

Parti socialiste PS

Créer un Fonds d’investissement public pour soutenir la production d’énergie renouvelable

La croissance décarbonée, celle qui investit son énergie et son intelligence dans l’économie d’énergie est un champ inexploré. C’est donc un investissement que la nation doit engager.

Parti socialiste PS

Laisser le choix de fermeture ou non des centrales nucléaires à l’Autorité de Sécurité Nuclaire

Je vois la question du nucléaire comme une décroissance de long terme naturelle. Ce sont les autorités de sureté qui devront prendre les décisions de fermeture des centrales. Je pense que la question sécuritaire est fondamentale et les decisions que cette autorité aura à prendre, dicteront la politique de remplacement.

Parti socialiste PS

Instaurer le droit de vote aux élections locals

Instaurer le droit de vote aux élections locals pour les étrangers vivant depuis plusieurs années en France.

Parti socialiste PS

Suspendre la directive « travailleurs détachés »

Il faut reconstruire l’Europe, en finir avec ses rafales de règles stupides et aveugles mais qu’on prenne à ce niveau de vrais choix politiques. Par exemple, il faut abroger la scandaleuse directive sur le travail détaché qui organise du dumping social à l’intérieur de l’Europe.

Parti socialiste PS

Protéger les fleurons industriels français

Le projet sur lequel je veux rassembler ces pays, c’est la fin de l’austérité et la fin de la politique stupide qui interdit toute aide d’Etat et bâtir de nouveaux Airbus.

Parti socialiste PS

Une zone euro démocratique et une BCE qui donnera la priorité à l’emploi

On ne sauvera pas l’union européenne sans impliquer les citoyens car ils n’en voudront plus s’ils n’en n’ont pas obtenu un tant soit peu le contrôle. Voilà pourquoi il faut construire l’euro démocratique et mettre fin à l’euro oligarchique. Un gouvernement économique de la zone euro doit être créé et évoluer sous le contrôle démocratique d’un parlement.

Parti socialiste PS

Un service public de l’emploi local

Je propose enfin que les établissements de pôle emploi dans chaque région et les budgets de formation professionnelle des conseils régionaux et des chambres de commerce fusionnent en un seul service public local et autonome, dont les dirigeants seront élus au suffrage universel dans chaque région. Ces dirigeants élus rendront enfin des comptes à la fois aux citoyens qui veulent que le chômage baisse, aux chômeurs qui cherchent du travail, aux employeurs qui cherchent des employés et ne les trouvent pas et il y en a environ 300 000.

Parti socialiste PS

Former les chômeurs à un nouveau métier pendant un an

Je propose que chaque chômeur soit obligatoirement formé à un nouveau métier pendant un an sur les 24 mois d’indemnités. Cet investissement doit être intégralement financé par la formation professionnelle, et les entreprises doivent accueillir les chômeurs en formation professionnelle.

Parti socialiste PS

Renforcer la présence des salariés dans les conseils d’administration

Je propose que les salariés rentrent dans les conseils d’administration des entreprises

Parti socialiste PS

Créer un statut protecteur pour les lanceurs d’alerte

Je propose un statut de lanceurs d’alerte protecteur. C’est un acte de confiance dans la population, un acte de foi dans ce qu’ils peuvent porter de changement. Le changement venant d’en bas, il faut qu’il submerge l’immobilisme d’en haut.

Parti socialiste PS

Encourager le télétravail

Je propose de défiscaliser le télétravail en incitant les entreprises à se réorganiser pour favoriser le travail à distance qui permettra aux Français de vivre là où ils le souhaitent, on réduira la pollution par les transports dans les grandes agglomérations, on diminuera les charges foncières des entreprises ayant moins besoin de bureaux, on augmentera la productivité des salariés car plus heureux au travail et moins fatigués par les temps de transport.

Parti socialiste PS

Lutter contre l’ubérisation du travail

Apprivoiser la révolution numérique, c’est amener les plateformes à assumer la protection sociale de leurs salariés qui sont aujourd’hui faussement indépendants. A nous de faire émerger une société de travailleurs autonomes avec une protection sociale et un revenu décent et de contribuer à la libération par le travail et non pas l’apparition d’un esclavage numérique en transformant les entrepreneurs en serfs

Parti socialiste PS

Abrogation de la loi Travail

J’abrogerai immédiatement la loi Travail. Je rétablirai la hiérarchie des normes afin que notre code du travail continue de prévaloir sur les accords négociés par les branches et les entreprises, sauf lorsque les accords apportent une protection supplémentaire aux salarié.e.s.

Parti socialiste PS

Création de 5 000 postes hospitaliers

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Parti socialiste PS

Création de 5 000 postes hospitaliers

On a mis les agriculteurs sans protection sur les marchés mondialisés, aujourd’hui ils se retrouvent avec leurs dettes (…) On doit également aider les agriculteurs à devenir des producteurs d’énergie. Il faut développer l’innovation agricole.

Parti socialiste PS

Investir dans l’agriculture bio et les circuits courts

Il faut réinventer le modèle agricole, baisser la productivité et augmenter les revenus pour les agriculteurs. On doit investir dans le bio et les circuits courts.

Parti socialiste PS

Construire des emplois agricoles dans les villes en reconvertissant les friches industrielles

Pourrait-on dire un mot de la reconversion des friches industrielles et urbaines en surface d’agriculture urbaine ? Je veux évoquer la naissance d’une nouvelle discipline agricole qui s’appelle l’agro-écologie ou permaculture, technique de densification naturelle des cultures sur les petites surfaces économes en énergie et en mécanisation, qui permet d’obtenir des revenus suffisants pour une famille qui vit de son travail.

Parti socialiste PS

Reconstruire un modèle agricole avec les producteurs, les distributeurs et des consommateurs

Je travaille sur un plan de souveraineté alimentaire car il faut être autosuffisant, reconstruire un modèle avec les producteurs, distributeurs et consommateurs, construire une alternative.

Parti socialiste PS

Créer un statut protecteur pour les lanceurs d’alerte

Je propose un statut de lanceurs d’alerte protecteur. C’est un acte de confiance dans la population, un acte de foi dans ce qu’ils peuvent porter de changement. Le changement venant d’en bas, il faut qu’il submerge l’immobilisme d’en haut.

Parti socialiste PS

Référendum sur une Nouvelle République dès l’été 2017

Il faut construire une démocratie nouvelle capable de faire entrer les citoyens dans le système politique, rétablir la confiance dans l’action publique, supprimer les privilèges de l’oligarchie et se donner les outils pour bâtir les compromis dont nous avons besoin. C’est le grand projet de République nouvelle que je vous propose de construire ensemble.

Parti socialiste PS

Réformer le Sénat

Je propose l’entrée des citoyens par tirage au sort de cent sénateurs dans le contrôle politique du gouvernement et de l’exécutif français.

Parti socialiste PS

Septennat non renouvelable

Nous avons l’impression que la France est en permanence en campagne présidentielle : cela est essentiellement lié au fait que le quinquennat organise la possibilité d’un deuxième mandat, le Président est donc toujours en campagne.

Parti socialiste PS

Référendums d’initiative populaire

Je propose de donner au référendum d’initiative populaire une force contraignante. Il permettra, comme dans d’autres pays européens, de faire avancer la démocratie et de faire en sorte que des citoyens rappellent parfois à l’ordre le système politique lorsqu’il perd la tête.

Parti socialiste PS

Réduction du nombre de députés et élection à la proportionnelle

Je propose de réduire de moitié le nombre de parlementaires et d’instaurer l’élection d’une fraction de l’Assemblée nationale à la proportionnelle.

Parti socialiste PS

Interdiction du 49.3 sauf pour adopter le budget

Le 49.3 est un acte de violence contre la représentation nationale. Nous n’en n’avons pas besoin, sauf en matière budgétaire pour assurer la continuité du fonctionnement de l’administration, car la présidence que je propose est équilibrée par des contre-pouvoirs. Un homme seul qui dirige tout à toutes les chances de se tromper en tout même s’il est très doué.

Parti socialiste PS

Responsabilité des ministres devant l’Assemblée nationale

Je propose d’introduire la possibilité pour les députés de destituer un ministre, sans pour autant faire chuter l’ensemble du gouvernement. Cela ne remet pas en cause la stabilité du système mais cela permet des contre-pouvoirs.

Parti socialiste PS

Renouveler les directeurs d’administration centrale à l’arrivée d’un nouveau ministre

Je propose un spoil system à l’américaine dans l’ordre de la haute-administration. Il est nécessaire d’imposer désormais le primat du politique. Peut-on imaginer que la création d’une politique publique originale, non conformiste, innovante, puisse faire l’objet de ressources humaines qui participent au bien public et au bien commun ?.

Parti socialiste PS

Négocier un nouveau Traité de Rome

L’Union Européenne est dans la situation d’une entreprise en faillite qu’il faudrait restructurer pour la sauver. Si on ne réforme pas radicalement nous savons qu’elle mourra. Voilà pourquoi il faut bâtir avec nos partenaires européens une nouvelle Europe qui devra déboucher sur un nouveau Traité de Rome.

Parti socialiste PS

Open data : Rendre les données financières publiques

Je propose d’organiser de manière obligatoire la libération des données publiques, pour que les citoyens puissent s’emparer des enjeux financiers qui concernent leurs impôts.

Parti socialiste PS

Instaurer le droit de vote aux élections locals

Instaurer le droit de vote aux élections locals pour les étrangers vivant depuis plusieurs années en France.

Parti socialiste PS

Citoyens tirés au sort au Sénat

Je propose l’entrée des citoyens par tirage au sort de cent sénateurs dans le contrôle politique du gouvernement et de l’exécutif français.

Parti socialiste PS

Eradication des déserts médicaux

Je propose que l’on salarie des médecins et que la sécurité sociale crée des dispensaires publics en complément des maisons de santé déjà existantes lorsque les délais de prise en charge des patients sont trop longs.

Parti socialiste PS

Interdiction du 49.3 sauf pour adopter le budget

Le 49.3 est un acte de violence contre la représentation nationale. Nous n’en n’avons pas besoin, sauf en matière budgétaire pour assurer la continuité du fonctionnement de l’administration, car la présidence que je propose est équilibrée par des contre-pouvoirs. Un homme seul qui dirige tout à toutes les chances de se tromper en tout même s’il est très doué.

Parti socialiste PS

Une zone euro démocratique et une BCE qui donnera la priorité à l’emploi

On ne sauvera pas l’union européenne sans impliquer les citoyens car ils n’en voudront plus s’ils n’en n’ont pas obtenu un tant soit peu le contrôle. Voilà pourquoi il faut construire l’euro démocratique et mettre fin à l’euro oligarchique. Un gouvernement économique de la zone euro doit être créé et évoluer sous le contrôle démocratique d’un parlement.

Parti socialiste PS

Sortir de l’austérité en redistribuant les compétences entre le niveau national et le niveau européen.

Plutôt que de prolonger encore la crise par des plans de restriction -ce que propose la droite- ou des mesures anti-économiques qui aggravent la récession -ce qu’a fait la gauche-, le moment est désormais venu d’imposer la fin de l’austérité en France et en Europe et d’organiser enfin par des solutions nouvelles le redécollage de l’économie française et européenne.

Parti socialiste PS

Permettre aux citoyens de saisir la Cour régionale des Comptes

Je crois nécessaire de permettre au citoyen d’accéder à l’information financière et de saisir une chambre des comptes lorsqu’il y a insincérité, ce qu’aujourd’hui les citoyens ne peuvent pas faire.

Parti socialiste PS

Augmenter le pouvoir d’achat des Français

Je propose une baisse de la CSG sur les catégories dont les revenus sont les plus faibles et de la rendre progressive. Pour une personne au SMIC, cette baisse représenterait un gain de pouvoir d’achat de 102 euros par mois.

Parti socialiste PS

Réformer le RSI

Le RSI décourage et détruit des entreprises. Je propose que l’Etat reprenne en main sa gestion pour redonner de l’oxygène aux entreprises notamment en indexant les prélèvements sur les revenus.

Parti socialiste PS

Référendums d’initiative populaire

Je propose de donner au référendum d’initiative populaire une force contraignante. Il permettra, comme dans d’autres pays européens, de faire avancer la démocratie et de faire en sorte que des citoyens rappellent parfois à l’ordre le système politique lorsqu’il perd la tête.

Parti socialiste PS

Citoyens tirés au sort au Sénat

Je propose l’entrée des citoyens par tirage au sort de cent sénateurs dans le contrôle politique du gouvernement et de l’exécutif français.

Parti socialiste PS

Permettre aux citoyens de saisir la Cour régionale des Comptes

Je crois nécessaire de permettre au citoyen d’accéder à l’information financière et de saisir une chambre des comptes lorsqu’il y a insincérité, ce qu’aujourd’hui les citoyens ne peuvent pas faire.

Parti socialiste PS

Développer le réseau fibre optique sur l’ensemble du territoire

Le télétravail et la fibre optique peuvent faire renaître la France désertifiée des campagnes. Ce serait là une bonne manière de libérer les Français.

Parti socialiste PS

Eradication des déserts médicaux

Je propose que l’on salarie des médecins et que la sécurité sociale crée des dispensaires publics en complément des maisons de santé déjà existantes lorsque les délais de prise en charge des patients sont trop longs.

Parti socialiste PS

Créer l’agence nationale de rénovation rurale, dotée de moyens renforcés

Je propose la naissance d’une Agence Nationale de Rénovation Rurale capable de rénover le foncier des villages, d’installer la fibre optique, d’installer les populations urbaines qui souhaitent travailler hors des villes en proposant des logements de qualité à des prix défiants toute concurrence.

Parti socialiste PS

Protéger les fleurons industriels français

Le projet sur lequel je veux rassembler ces pays, c’est la fin de l’austérité et la fin de la politique stupide qui interdit toute aide d’Etat et bâtir de nouveaux Airbus.

Parti socialiste PS

Un service public de l’emploi local

Je propose enfin que les établissements de pôle emploi dans chaque région et les budgets de formation professionnelle des conseils régionaux et des chambres de commerce fusionnent en un seul service public local et autonome, dont les dirigeants seront élus au suffrage universel dans chaque région. Ces dirigeants élus rendront enfin des comptes à la fois aux citoyens qui veulent que le chômage baisse, aux chômeurs qui cherchent du travail, aux employeurs qui cherchent des employés et ne les trouvent pas et il y en a environ 300 000.

Parti socialiste PS

Abrogation de la loi Travail

J’abrogerai immédiatement la loi Travail. Je rétablirai la hiérarchie des normes afin que notre code du travail continue de prévaloir sur les accords négociés par les branches et les entreprises, sauf lorsque les accords apportent une protection supplémentaire aux salarié.e.s.

Parti socialiste PS

Revoir les statuts des auto-entrepreneurs et des salariés des applications numériques.

A nous de faire émerger une société de travailleurs autonomes avec une protection sociale et un revenu décent. A nous de contribuer à la libération par le travail et non pas l’apparition d’un esclavage numérique qui transforme les entrepreneurs en serfs.

Parti socialiste PS

Attribuer 80% des marchés publics aux PME implantées en France

Je propose également de réserver pendant une période de huit ans, le temps que la France se réindustrialise, 80 % des marchés publics des collectivités locales, de l’état, de ses hôpitaux, aux PME travaillant sur le sol national. Ce sont 80 milliards minimum de travail annuel pour l’appareil productif, et c’est le moyen de reconstituer ainsi la base industrielle du pays avec les impôts des français.

Parti socialiste PS

Utiliser le décret « Made in France » pour protéger les intérêts stratégiques de l’État

Je veux libérer les Français de la capture par les investisseurs étrangers de nos fleurons industriels en imposant le respect de la France et de ses intérêts, le maintien de ses centres de décision, de recherche, de ses emplois en France par l’extension du décret de protection que j’avais fait promulguer en 2014 à l’occasion de l’affaire Alstom et qui n’a jamais été utilisé depuis mon départ du gouvernement.

Parti socialiste PS

Exercer un contrepoids patriotique au sein des grands groupes du CAC 40

Reprendre le contrôle du système économique, par exemple de nos grands groupes qui se font racheter et qui déménagent. Nous allons mobiliser les fonds de mutuelle et de retraite pour les faire entrer au capital de ces grandes entreprises et exercer une influence patriotique.

Parti socialiste PS

Limiter les salaires des dirigeants de grandes entreprises

Je propose que quand un patron décide de s’augmenter de 5%, la condition, c’est qu’il augmente tous ses salariés de 5%.

Parti socialiste PS

Orienter l’assurance vie des Français vers le financement des PME.

Je propose de diriger 10% des encours de l’assurance vie vers les PME car c’est là que se trouvent les emplois, le développement des territoires et la richesse de notre nation.

Parti socialiste PS

Abolir les privilèges des grands corps

Je défends l’abolition des privilèges des grands corps. Tel poste est réservé à un conseiller d’Etat, tel autre à un préfet, celui-ci à un inspecteur des finances. Je crois le moment venu d’abolir les privilèges, nous le ferons un 7 mai, même si ce ne sera pas tout à fait un 4 août.

Parti socialiste PS

Renouveler les directeurs d’administration centrale à l’arrivée d’un nouveau ministre

Je propose un spoil system à l’américaine dans l’ordre de la haute-administration. Il est nécessaire d’imposer désormais le primat du politique. Peut-on imaginer que la création d’une politique publique originale, non conformiste, innovante, puisse faire l’objet de ressources humaines qui participent au bien public et au bien commun ?.

Parti socialiste PS

Open data : Rendre les données financières publiques

Je propose d’organiser de manière obligatoire la libération des données publiques, pour que les citoyens puissent s’emparer des enjeux financiers qui concernent leurs impôts.

Parti socialiste PS

Relocaliser les « data center » en Europe.

La capture de l’or numérique part à l’étranger et y est exploité : il faut relocaliser les data center en France.

Parti socialiste PS

Développer le réseau fibre optique sur l’ensemble du territoire

Le télétravail et la fibre optique peuvent faire renaître la France désertifiée des campagnes. Ce serait là une bonne manière de libérer les Français.

Parti socialiste PS

Micro-crédit de 5 à 10 000€ pour les jeunes

J’ai proposé de rendre obligatoire un “service national” pour chaque jeune homme ou jeune femme. En découlera pour chacun ce que j’appelle le “prêt d’honneur universel”. Une fois le service national dûment accompli, la Banque de France permettra à tout jeune de financer son projet : associatif, humanitaire, entrepreneurial… Le tout sous la forme d’un micro-crédit, entre 5 000 et 10 000 euros, avec des associations qui accompagnent la réalisation de ce micro-crédit. C’est un acte de confiance destiné à la jeunesse pour lui faire comprendre qu’on a besoin d’elle.

Parti socialiste PS

Suspendre la directive « travailleurs détachés »

Il faut reconstruire l’Europe, en finir avec ses rafales de règles stupides et aveugles mais qu’on prenne à ce niveau de vrais choix politiques. Par exemple, il faut abroger la scandaleuse directive sur le travail détaché qui organise du dumping social à l’intérieur de l’Europe.

Parti socialiste PS

Instaurer une taxe carbone aux frontières de l’Europe, et à défaut, de la France

Donald Drump et les Chinois ne voudraient pas appliquer les accords de la COP21 ? L’Europe devrait alors organiser la taxe carbone aux frontières sur les importations de la « Chinamérique », ce « G2 » qui pollue et détruit la planète.

Parti socialiste PS

Négocier un nouveau Traité de Rome

L’Union Européenne est dans la situation d’une entreprise en faillite qu’il faudrait restructurer pour la sauver. Si on ne réforme pas radicalement nous savons qu’elle mourra. Voilà pourquoi il faut bâtir avec nos partenaires européens une nouvelle Europe qui devra déboucher sur un nouveau Traité de Rome.

Parti socialiste PS

Une zone euro démocratique et une BCE qui donnera la priorité à l’emploi

On ne sauvera pas l’union européenne sans impliquer les citoyens car ils n’en voudront plus s’ils n’en n’ont pas obtenu un tant soit peu le contrôle. Voilà pourquoi il faut construire l’euro démocratique et mettre fin à l’euro oligarchique. Un gouvernement économique de la zone euro doit être créé et évoluer sous le contrôle démocratique d’un parlement.

Parti socialiste PS

Sortir de l’austérité en redistribuant les compétences entre le niveau national et le niveau européen.

Plutôt que de prolonger encore la crise par des plans de restriction -ce que propose la droite- ou des mesures anti-économiques qui aggravent la récession -ce qu’a fait la gauche-, le moment est désormais venu d’imposer la fin de l’austérité en France et en Europe et d’organiser enfin par des solutions nouvelles le redécollage de l’économie française et européenne.

Parti socialiste PS

Consolider et s’appuyer sur un bloc de réformateurs en face des pays conservateurs

Le bloc réformateur veut sortir de l’austérité, arrêter le dumping social à l’intérieur de l’Union européenne, construire une politique industrielle, organiser une relance keynésienne par les infrastructures et une augmentation des salaires dans tous les pays. C’est ma proposition : construire un bloc de réformateurs radicaux de l’UE en face des conservateurs allemands et de leurs alliés.

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