Photo de George Pau-Langevin

George Pau-Langevin

Études

Titulaire d'une maîtrise de lettres modernes (obtenue à la Sorbonne), d'un diplôme d'études supérieures (DES) de droit privé (obtenu à l’université Panthéon-Assas), elle est également avocate.

Elle a été décorée de l'ordre national de la Légion d'honneur en mars 2002.

Carrière professionnelle

George Pau-Langevin a été présidente du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples de 1984 à 1987.

En 1989, elle intègre en tant que directrice adjointe l’Agence nationale de promotion et d’insertion des travailleurs d’outre-mer (ANT), qu'elle dirige de 1997 à 2001.

De 2001 à 2007, elle est conseillère du maire de Paris Bertrand Delanoë pour la vie associative et déléguée générale à l'Outre-Mer.

Elle est également avocate.

Carrière politique

George Pau-Langevin est à l’origine du changement de nom de la rue Richepanse (général qui contribua à rétablir l’esclavage en Guadeloupe en 1802, sur l'ordre de Bonaparte) en rue du Chevalier-de-Saint-George, dans le 1er arrondissement de Paris (du nom d'un métis guadeloupéen, violoniste, chef d'orchestre, épéiste et célèbre compositeur, de la seconde moitié du XVIIIe siècle).

Elle est élue députée de la 21e circonscription de Paris lors des élections législatives de 2007 le 17 juin 2007.

Vice-présidente du groupe socialiste, radical et citoyen, elle est chargée des questions d'immigration et de codéveloppement entre 2007 et 2009. À ce titre, elle est responsable pour l'opposition du projet de loi de septembre 2007 relatif à la maîtrise de l'immigration, à l'intégration et à l'asile. Elle combat la mesure relative aux tests ADN dans le cadre du regroupement familial et saisit, avec ses collègues du groupe socialiste, le Conseil constitutionnel au sujet des statistiques ethniques. Celui-ci prononce la censure au motif que « si les traitements nécessaires à la conduite d'études sur la mesure de la diversité des origines des personnes, de la discrimination et de l'intégration peuvent porter sur des données objectives, ils ne sauraient, sans méconnaître le principe énoncé par l'article 1er de la Constitution, reposer sur l'origine ethnique ou la race ».

Elle est l'auteur d'une proposition de loi visant à lutter contre les discriminations liées à l'origine, réelle ou supposée, et membre des missions d'information sur les centres de rétention et sur les questions mémorielles.

En juin 2009, elle est chargée par le groupe SRC de suivre les questions de justice. Elle s'est alors particulièrement impliquée sur trois sujets : l'accès au droit (elle est l'auteur d'un rapport parlementaire sur la question) ; la justice des mineurs ; et la participation des citoyens au fonctionnement de la justice (elle est l'auteur, avec Dominique Raimbourg, d'une note sur ce sujet publiée par la Fondation Jean-Jaurès).

En juin 2011, elle a publié un livre, Représenter le peuple français, retraçant son parcours et détaillant sa vision du rôle et de la place du député.

En septembre 2011, elle est signataire d'une lettre ouverte de parlementaires, demandant à Nicolas Sarkozy de s'opposer, au nom de la France, à la reconnaissance unilatérale de l’État de Palestine le 23 septembre 2011 aux Nations unies. Les signataires de cette lettre ouverte souhaitent la poursuite du dialogue afin de parvenir à « une résolution pacifique et négociée du conflit israélo-palestinien reposant sur le principe de deux États pour deux peuples ». La presse souligne que quelques « élus PS ont rejoint l'UMP contre un État palestinien », à l'encontre de la position délibérée sur le sujet par leur propre parti. George Pau-Langevin a, quelques heures après la publication de cette lettre ouverte, précisé sa position : « Aujourd’hui, le Parti socialiste a adopté une position très nette sur cette question, réaffirmant la nécessité de mettre fin à ce qui pouvait être ressenti comme un déni de droit, entretenant dangereusement un foyer d’instabilité dans cette région du monde, à un moment où les pays occidentaux doivent conforter les aspirations démocratiques exprimées par les peuples du Printemps arabe. Je fais mienne cette position délibérée par les responsables du parti auquel j’appartiens ».

Elle est élue PS de la 15e circonscription de Paris lors des élections législatives de 2012.

Elle est nommée ministre déléguée à la réussite éducative dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault le 16 mai 2012.

Lors du remaniement du 2 avril 2014, à la suite des élections municipales décevantes pour la majorité PS, elle est nommée ministre des Outre-Mer dans le gouvernement Valls I ; elle est reconduite à ce poste le 27 août 2014 dans le gouvernement Valls II.

Aucune proposition trouvée.

Contenu à venir...