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François Baroin

Enfance et études

François Claude Pierre René Baroin est le fils de Michel Baroin (haut fonctionnaire, homme d'affaires, grand maître du Grand Orient de France en 1977-1978) et de Michèle Paulin. À la fin de ses études, il assiste à la mort de sa sœur Véronique, le 26 avril 1986, renversée par une voiture à Paris, puis perd son père, le 5 février 1987, dans un accident d'avion au Cameroun. Il raconte que ces drames l'ont réorienté et ont d'une certaine manière appuyé son engagement politique.

Élève au collège Stanislas et au lycée Claude-Bernard à Paris, puis étudiant à l'université Panthéon-Assas, il est diplômé d'un DESS de défense, d'un DESS de sciences de l'information et des bibliothèques, de l'Institut supérieur de gestion (ISG Paris) et d'un DEA de géopolitique.

Carrière professionnelle

Jean-Pierre Elkabbach le recrute au service politique d’Europe 1, où il commence une carrière de journaliste, qu'il poursuit de 1988 à 1992.

Depuis 2001, il est avocat inscrit au barreau de Paris, traitant plus particulièrement d'affaires de droit commun.

Carrière politique

Fonctions municipales

En 1989, il est élu conseiller municipal (RPR) de Nogent-sur-Seine dans l'Aube. Il succède à Robert Galley comme maire de Troyes en 1995. La même année, il est élu président de l'Association des maires de l'Aube.

En 2001, François Baroin est élu président de la communauté d'agglomération de Troyes (CAT) et administrateur du musée du Président-Jacques-Chirac, en Corrèze. Il est reconduit à la tête de la mairie de Troyes.

Le 9 mars 2008, il est réélu maire de Troyes, la liste qu'il conduisait ayant recueilli 50,42 % des suffrages dès le premier tour, face à quatre autres listes.

Aux élections municipales de 2014, il est réélu maire de Troyes dès le premier tour avec 62,57 % des voix.

En 2015, dans le cadre de l'AMF, François Baroin s'engage avec André Laignel (PS) contre la présence de crèches et autres signes religieux dans les mairies suivant les préconisations de Daniel Keller, le maître du Grand Orient de France et de Jean-Louis Bianco, président de l'Observatoire de la laïcité,.

Fonctions législatives

En 1993, il entre à l'Assemblée nationale, dont il est le plus jeune député, comme représentant de la 3e circonscription de l'Aube.

Il est réélu député le 16 juin 2002, dans la 3e circonscription de l'Aube, au second tour, avec 64,32 % des voix. Membre du groupe parlementaire UMP de 2002 à 2012, il est vice-président de l'Assemblée nationale de 2002 à 2005.

Le 10 juin 2007 il est réélu député, avec 55,21 % des voix, dans sa circonscription, dès le premier tour, avec un taux d'abstention de 48,32 %.

Le 28 novembre 2012, il rejoint le groupe parlementaire R-UMP à la suite de la fracture du groupe parlementaire UMP après le Congres UMP du 18 novembre 2012.

En octobre 2014, il est candidat aux élections sénatoriales et élu sénateur. En novembre 2014, il est élu à la présidence de l'Association des maires de France.

Fonctions ministérielles

Lors de la campagne présidentielle 1995, il est porte-parole de Jacques Chirac. Après la victoire de ce dernier, il est nommé secrétaire d'État auprès du Premier ministre et porte-parole du premier gouvernement Alain Juppé, devenant, à 29 ans, le benjamin du gouvernement. Non reconduit quelques mois plus tard dans le nouveau gouvernement Juppé, il devient chargé de mission à l'Élysée, poste qu'il conserve jusqu'à ce qu'il retrouve son siège de député lors des élections législatives de 1997, perdues par la majorité.

Le 2 juin 2005, à la suite du référendum français sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe, François Baroin est nommé ministre de l'Outre-Mer dans le gouvernement Dominique de Villepin, puis assure, du 26 mars 2007 au 15 mai 2007, les fonctions de ministre de l'Intérieur en remplacement de Nicolas Sarkozy, démissionnaire pour se consacrer à sa campagne présidentielle. Il devient alors le benjamin des ministres.

Après les élections régionales de 2010 et le remaniement ministériel du 22 mars 2010, François Baroin est nommé ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l'État à la place d'Éric Woerth. À ce poste, il est notamment chargé de ramener le déficit public à son niveau d'avant la crise économique. Alors que son prédécesseur a lancé début 2009 Mon.service-public.fr dans le but de favoriser les démarches administratives en ligne, François Baroin reprend ce portail internet de l'administration française permettant des gains de productivité et de temps pour l'usager, avec l'ambition de le développer.

Le 14 novembre 2010, à la suite de la formation du gouvernement François Fillon III, il est reconduit dans ses fonctions, et récupère le portefeuille de la Fonction publique ; il devient également porte-parole du gouvernement.

Le 29 juin 2011, François Baroin est nommé ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, remplaçant ainsi Christine Lagarde, désignée, la veille, directrice générale du FMI. Valérie Pécresse le remplace au poste de ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l'État et au porte-parole du gouvernement, tandis que François Sauvadet se voit attribuer la Fonction publique.

Le 8 novembre 2011, lors d'une réponse à l'opposition à l'Assemblée nationale, il reproche au Parti socialiste d'être arrivé au pouvoir « par effraction » à la suite des élections législatives de 1997. Ces propos provoquent une indignation et de vives réactions dans les rangs de la gauche ; s'ensuit une suspension puis une levée de la séance de questions au gouvernement, fait rare[réf. nécessaire] dans l'hémicycle,,.

Fonctions partisanes

À l'UMP, il est le porte-parole sous la présidence d'Alain Juppé, puis secrétaire général délégué sous la présidence par intérim de Jean-Claude Gaudin.

Il est conseiller politique de Nicolas Sarkozy alors que celui-ci est président de l'UMP ; il est aussi président du comité départemental de l'UMP-Aube et vice-président du club Dialogue & Initiative, présidé par Jean-Pierre Raffarin. Il est toujours[Quand ?] membre du bureau politique de l'UMP.

Le 29 septembre 2012, il annonce qu'il soutient François Fillon lors du congrès pour la présidence de l'UMP.

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